Pour y remédier, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui dirigeait les travaux a donné des instructions au ministre en charge des Collectivités territoriales, pour travailler avec les maires, afin d'apporter une réponse efficace « aux abus sur l’état-civil, notamment en identifiant et en sanctionnant les auteurs de contrefaçon dans les mairies et leurs complices externes ».
Le problème de l’état-civil continue de poser un problème au Sénégal. A quelques semaines des examens, il est indiqué lors du Conseil interministériel sur les examens et concours, que près de 70 mille candidats au CFEE et 5 800 au BFEM, risquent de ne pas composer faute d’extraits d’état-civil. Une situation qui préoccupe le nouveau gouvernement.
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Parce qu’il est inadmissible, selon lui, que des citoyens de manière générale et particulièrement, des enfants, soient « victimes des négligences ou plutôt des fautes d’agents qui ne font pas ce qu’ils doivent faire ou pour des raisons liées au monnayage, se retrouvent à délivrer le même papier à 50 personnes ».
Et le chef du gouvernement de poursuivre : « Ce sont des questions qui ont des solutions très simples. C’est la fermeté dans l’application de la loi. C’est pourquoi, nous tenons à mettre fin à ce phénomène ».