Le ministère des Finances et du Budget a rendu public son rapport sur l’exécution du budget de l’État au troisième trimestre 2025. Un document qui révèle une dynamique favorable, soutenue par des performances économiques exceptionnelles.
Une croissance soutenue malgré un contexte mondial fragile
Grâce à l’entrée en production des hydrocarbures, le Sénégal a enregistré une croissance de 12,1 % au premier trimestre et de 11,8 % au second. L’inflation est restée maîtrisée, à 1,1 %, grâce à la baisse des prix internationaux des denrées alimentaires et au maintien des subventions sur les produits de première nécessité. Une situation qui a permis à l’économie nationale d’aborder le troisième trimestre sur des bases solides, malgré un environnement international marqué par le ralentissement américain et une reprise timide en Europe.
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Recettes en nette hausse : 3 254 milliards mobilisés
Sur les neuf premiers mois de l’année, les recettes du budget général ont atteint 3 254 milliards de FCFA, soit 69,7 % de l’objectif fixé. Les recettes fiscales, pilier du budget, s’élèvent à 2 987,9 milliards, progressant de 7,6 % par rapport à 2024. Les recettes non fiscales atteignent 214,2 milliards (75,8 % des prévisions), tandis que les dons, eux, restent faibles avec seulement 52 milliards mobilisés.
Financement maîtrisé et déficit contenu
Les ressources de trésorerie mobilisées sur la période totalisent 3 655,8 milliards, principalement issues des marchés financiers (2 775,1 milliards). Elles ont permis de couvrir les besoins de l’État et de financer un déficit budgétaire limité à 1 059 milliards, soit 4,88 % du PIB, un niveau nettement inférieur à la cible annuelle de 7,82 %.
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Dépenses publiques sous contrôle
Au 30 septembre, les dépenses du budget général atteignent 4 313 milliards (67,8 % des prévisions annuelles). Les dépenses ordinaires représentent 3 220,8 milliards, dont :
1 169,4 milliards en transferts courants,
1 082,8 milliards en masse salariale,
705,7 milliards en charges financières liées à la dette.
Les dépenses en capital, quant à elles, s’élèvent à 1 092,2 milliards, soit un taux d’exécution de 56,4 %. Les investissements financés sur ressources internes affichent une performance solide (71,4 %), mais ceux financés par ressources externes avancent plus lentement (49,9 %).
Le rapport souligne également la bonne santé du Fonds national de retraite, excédentaire de 25,7 milliards. Les 168 organismes publics suivis ont exécuté 47,7 % de leur budget global de 2 210 milliards, dont 762,9 milliards en fonctionnement et 290,1 milliards en investissements. Ces résultats des trois premiers trimestres montrent une amélioration notable dans la mobilisation des recettes et une gestion maîtrisée des dépenses. Le quatrième trimestre sera déterminant pour confirmer la capacité de l’État à atteindre ses objectifs annuels et consolider la trajectoire budgétaire annoncée.


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