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Rufisque : démantèlement d'un réseau de prostitution, des comprimés d’ecstasy saisis

Un réseau de prostitution a été mis à nu à Rufisque. Lors de leur descente dans la maison close, les enquêteurs ont neutralisé un proxénète (ouvrier à Sococim), deux filles de joie et un dealer présumé.
prostituées dans une rue de Dakar
prostituées dans une rue de Dakar

Habitantes du quartier Gouye Mouride de Rufisque, Ndèye Fatou D. et Fatou M. ont été interpellées dans une maison inhabitée où Mamadou Diouldé F., ouvrier à Sococim, avait implanté un vaste réseau de prostitution. Sommées d’expliquer leur présence sur les lieux, les deux filles au corps frêle, ont confirmé l’information reçue par les limiers du commissariat de Rufisque. Agées respectivement de 19 et 18 ans, Ndèye Fatou D. et Fatou M. ont avoué qu’elles vendaient leur corps dans la plus grande clandestinité avec la complicité de Mamadou Diouldé, lequel se chargeait de leur trouver des clients.

Sur la base de cette dénonciation, Mamadou Diouldé a rejoint ses deux acolytes en garde à vue. Appréhendé aux abords de la maison close, Mbaye Ndiaye D. a subi le même sort pour avoir détenu huit comprimés de volet. Déférés au parquet pour défaut de carnet sanitaire, proxénétisme, détention de chanvre indien et offre ou cession de drogue, les quatre mis en cause ont été écroués ce lundi 7 août 2023.

Cependant, ils ont botté en touche les accusations hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Mère célibataire, Fatou M. a soutenu qu’elle s’est rendue dans la maison close pour la première fois avec son petit ami. Par la suite, elle partait avec ses amies, dont Sophia, laquelle s’adonne au plus vieux métier du monde. « Les limiers m’ont trouvée chez moi en train de cuisiner », lance-t-elle. Ndèye Fatou D. a, elle aussi, reconnu avoir séjourné dans ce lieu de débauche pendant une semaine en compagnie de ses amies.

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Né en 1989, Mamadou Diouldé n’a admis qu’avoir détenu une petite quantité de chanvre indien pour sa consommation personnelle. Commerçant demeurant à Ndiakhirate, Mbaye Ndiaye D. a déclaré que les comprimés d’ecstasy étaient destinés à son usage personnel. Il ne les a jamais proposés à ses coprévenus. « J’étais parti débroussailler les lieux. C’est la propriétaire de la maison qui avait requis mes services », signale-t-il. Reprenant la parole, Ndèye Fatou D. et Fatou M. ont allégué que Mbaye Ndiaye fréquente la maison, mais elles n’ont jamais entretenu des rapports sexuels avec lui.

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À la suite du parquet qui a requis l’application de la loi pénale, Me François Senghor a plaidé la disqualification de l’infraction d’offre ou cession de drogue en détention de drogue en vue de l’usage. Il a ainsi sollicité une application bienveillante de la loi pour Mbaye Ndiaye D., soulignant que les quelques jours de détention ont servi de leçon à son client. Conseil de Mamadou Diouldé F., Me Abdou Aziz Djigo a sollicité la relaxe pour le chef de proxénétisme. Étant donné que, soutient-il, rien ne prouve que les deux filles sont des belles de nuit. Mise en délibéré, l’affaire sera vidée le 16 août prochain.

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