Il ressort du Point mensuel de conjoncture de la DPEE du mois de juillet 2024 que les exportations du Sénégal ont diminué de 82,7 milliards, pour se situer à 431,9 milliards. Ce recul est lié, principalement, à la baisse des ventes à l'extérieur d'huiles brutes de pétrole (-74,5 milliards) et de titane (-10,8 milliards). Cependant, ce repli a été atténué, en partie, par l'augmentation des ventes d'acide phosphorique (+17,0 milliards), de produits pétroliers finis (+7,6 milliards) et de produits halieutiques (+6,0 milliards). En glissement annuel, les exportations de biens ont connu une amélioration de 59,4 milliards, pour atteindre 431,9 milliards. Cette évolution résulte de l'accroissement des ventes à l'extérieur d'huiles brutes de pétrole (+76,1 milliards), d'or brut (+24,5 milliards) et de produits halieutiques (+7,9 milliards).
Le Mali premier client du Sénégal dans l’espace Uemoa
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Par ailleurs, les exportations de produits pétroliers et de « préparations de soupes, potages et bouillons » se sont réduites, respectivement, de 75,0 milliards et 10,1 milliards. Durant la période sous-revue, au sein de l'Uemoa, les exportations de biens sont évaluées à 101,1 milliards, contre 90,1 milliards un mois auparavant. Elles représentent 23,4% de la valeur totale des exportations de biens, soit une augmentation de 5,9 points de pourcentage comparativement au mois précédent. Le Mali demeure le premier client du Sénégal, au sein de cette Union, avec une part de 75,7% contre 74,2% le mois précédent. Les principaux biens exportés sont les produits pétroliers, avec une part de 59,4%, soit une progression de 1,5 point de pourcentage, par rapport à juin 2025.
Les importations en hausse
Concernant les importations de biens, en juillet 2025, elles sont évaluées à 635,6 milliards contre 544,9 milliards au mois précédent. L'augmentation des importations de biens est attribuable, notamment, à l'augmentation des achats d'huiles brutes de pétrole (+83,3 milliards) et « d’huiles et graisses animales et végétales » (+6,9 milliards). Toutefois, la hausse des importations de biens a été atténuée par la diminution des commandes à l'extérieur de produits pétroliers finis (-24,6 milliards) et de riz (-11,3 milliards). En glissement annuel, les importations de biens ont cru de 54,7 milliards, pour se situer à 635,6 milliards. Cette progression est portée par la hausse des achats d'huiles brutes de pétrole (+83,3 milliards) et de « véhicules, matériels de transport, pièces détachées automobiles » (+10,9 milliards). Cependant, elle a été amoindrie par le recul des importations de produits pétroliers finis (-31,4 milliards), de riz (-16,4 milliards) et de « machines, appareils et moteurs » (-10,3 milliards).
La Côte d’Ivoire premier fournisseur du Sénégal
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Au niveau de la zone Uemoa, les importations de biens sont estimées à 8,0 milliards en juillet 2025, contre 7,7 milliards au mois précédent. Elles correspondent à 1,3% des importations totales, soit un recul de 0,1 point de pourcentage, comparé au mois précédent. La Côte d'Ivoire reste le principal fournisseur du Sénégal, avec une part qui passe de 54,3% à 79,2%, entre juin et juillet 2025. Les principaux biens importés sont les « fruits et légumes comestibles » (11,6%), les « huiles et graisses animales et végétales » (6,5%) et les « matières plastiques et artificielles » (5,6%).