Le drame a eu lieu au quartier Miname 2 de Djiddah Tdans la commune de Thiaroye gare qui a enregistré deux cas de suicide par pendaison en 48 heures. Après qu'un homme dépressif nommé Cheikh Latyr Senghor s'est suicidé par pendaison à la paroisse des Pères Piaristes de Fass 3, cette dame mariée du nom d’Oumou Sall, âgée d’une trentaine d’années, a utilisé le même procédé pour se donner la mort dans les toilettes communes de la maison. Les faits sont survenus dans la nuit du mardi 16 au mercredi 17 septembre dernier, vers les coups de 05h du matin.
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Cette nuit-là, relate Les Echos, Lamarana Barry, époux de la victime, se réveille en sursaut du fait des cris incessants de son fils de 3 mois. Ainsi, le ressortissant guinéen allume-t-il en catastrophe la lampe dans la chambre, se saisit aussitôt de son enfant couché sur le lit conjugal et le serre avec douceur contre sa poitrine. Il se met aussi à calmer l’enfant. Il constate cependant la disparition mystérieuse de son épouse nommée Oumou Sall de la chambre conjugale et l’appelle sans cesse par son prénom. Sans succès.
Vu que la jeune femme tarde à revenir, Barry sort de la chambre conjugale et cherche celle-ci dans la cour de la concession tout en tenant son enfant dans les bras. A peine l’époux jette-t-il un coup d’œil dans les toilettes communes qu’il hurle de stupeur en voyant la mère de cinq enfants, pendue à l’aide d’une corde reliée à une poutre dans lesdites toilettes de la maison, où le couple en location avec d’autres individus.
Le tabouret, la corde et le suicide
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Alertés par les cris de détresse de l’époux, des colocataires sortent en catastrophe de leurs chambres et viennent aux nouvelles. Ils filent droit dans les toilettes communes et constatent l’horreur. Informés, les limiers du commissariat d’arrondissement de Thiaroye se rendent dans la maison mortuaire et effectuent les constatations d’usage des faits. Ils remarquent également la présence d’un tabouret renversé dans les toilettes en question et soupçonnent un cas de suicide par pendaison. «La dame a dû utiliser le tabouret pour monter dessus et se pendre à l’aide d’une corde attachée au niveau de la poutre des toilettes», d'après les témoignages recuillis par Les Echos.
Une enquête est ouverte
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A l’examen visuel du corps sans vie de la ressortissante guinéenne, aucune trace de lutte ni de blessures n’a été constatée. Une enquête préliminaire a été ouverte afin d’élucider ce suicide. Qu’à cela ne tienne, des colocataires ont soutenu n’avoir entendu ni brouille ni bagarre la veille du drame entre les deux conjoints dans la chambre conjugale. Le corps sans vie a été évacué à la morgue de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye pour les besoins d’une autopsie.