La scène a été filmée puis diffusée sur les réseaux sociaux et témoigne d’une grande violence. Comme indiqué par le parquet d’Évry lundi soir, un jeune homme de 18 ans nommé Mamadou est mort après avoir été roué de coups à la gare RER d’Evry-Courcouronnes (Essonne). La Dépêche du Midi fait un point sur ce qu’il s’est passé. La victime est originaire de Courcouronnes et scolarisé au CFA de Brétigny-sur-Orge,
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"C’est très choquant"
Il était aux alentours de 17h30 (heure de Paris) lorsque plusieurs jeunes hommes – trois suspects sont actuellement recherchés – s’en sont pris à la victime, notamment à la tête. Sur la vidéo postée sur les réseaux sociaux, on y voit trois personnes tabasser un jeune homme en plein jour. Des passants qui ont assisté à la scène ont tenté de lui venir en aide.
Après plusieurs tentatives de réanimation par les secours, le jeune homme est décédé une heure plus tard. " Trois contre une seule personne c’est très choquant", confiait une habitante à TF1. Une autre : "C’est violent et très triste. Moi, je pense juste à la famille du garçon, et lui-même sur le coup, qui s’est dit 'là je vais mourir en fait'. C’est horrible", a-t-elle dit.
Deux suspects en garde à vue
L’enquête sur le meurtre de Mamadou, tué lundi en fin d’après-midi sur le parvis de la gare routière d’Évry-Courcouronnes, s'oriente vers un nouvel épisode de rivalité entre jeunes de communes voisines, un phénomène de plus en plus fréquent en Essonne, comme l'explique Claude Carillo, délégué départemental du syndicat Alliance Police.
Un premier suspect a été interpellé jeudi en fin d’après-midi et un second, qui se savait recherché, s’est rendu à l’accueil du commissariat d’Évry-Courcouronnes ce vendredi matin, confirme le parquet d’Évry. Placés en garde à vue, ils sont accusés d’homicide volontaire, d’association de malfaiteurs et de violences volontaires en réunion ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours.
Une cagnotte lancée
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Sur les réseaux sociaux, une cagnotte a été ouverte pour leur venir en aide. "Que Dieu lui ouvre les portes du paradis", peut-on lire parmi les nombreux messages de soutien. En quelques heures, plus de 2 500 euros ont déjà été collectés. Joseph, ancien camarade de classe du défunt, garde le souvenir d’un garçon sans histoire : "Quand je l’ai connu au collège, il n’y avait pas de problème avec lui. Il ne dérangeait pas les gens."