Les choses bougent silencieusement, dans le bon sens, en Guinée-Bissau. La situation dans ce pays où les putschistes, dirigés par le Major-Général Horta Inta-a, ont pris le pouvoir, suite au ‘’renversement’’ et ‘’arrestation’’ du Président sortant, Umaro Sissoco Embaló, le 26 novembre 2025, après le scrutin du 23 novembre très contesté, connaît petit à petit des évolutions positives, d’après des sources de L’Observateur.
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En attendant l’arrivée de la délégation des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à Bissau, aujourd’hui lundi 1er décembre 2025, sauf changement de dernière minute, le Conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao exige des putschistes la poursuite du processus électoral, la libération de l’opposant Domingos Simões Pereira, de tous les autres détenus politiques et des membres de la Commission électorale Indépendante (Cei).
Pour tenter d’éviter l’escalade, conformément aux mesures prises lors de la réunion virtuelle des chefs d'État et de Gouvernement de la Cedeao du jeudi 27 novembre 2025, c’est Faure Gnassingbé, Président du Conseil du Togo, José María Pereira Neves, Président du Cap-Vert, Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal et du Président de la Commission Dr Omar Alieu Touray, qui doivent débarquer aujourd’hui à Bissau pour mener une mission de médiation de haut niveau afin d'engager le dialogue avec les auteurs du coup d'État, en vue d'assurer le rétablissement intégral de l'ordre constitutionnel.
Surtout convaincre le Major-Général Horta Inta-a et ses hommes qui ont décidé d’une période de transition d’un an et promis de lutter contre le narcotrafic et les réseaux de corruption menaçant la stabilité du pays, de laisser poursuivre le processus électoral et de rendre publics les résultats officiels sortis des urnes à l’issue des joutes électorales du 23 novembre 2025. D’après des sources de L’Observateur, les putschistes qui sont aujourd’hui sous de fortes pressions venant de l’interne du pays, avec la mobilisation de la jeunesse et de la société civile, et l’internationale, seraient prêts à renoncer au pouvoir et à laisser le processus électoral continuer, mais avec des conditions clairement énumérées.
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Le Major-Général Horta Inta-a et ses hommes exigent la mise en place d’un nouveau Gouvernement, dont l'objectif est d'avoir une marge de manœuvre en vue de préparer les négociations avec la Cedeao. Sous les ordres du Président sortant Embaló, révèle-t-on, la junte veut que l’Assemblée nationale issue des élections Législatives du 23 novembre 2025 soit maintenue, puisque la liste de la principale formation politique de l’opposition, le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc) de Domingos Simões Pereira, celle du Parti du Renouveau Social (Prs) du candidat Fernando Dias da Costa qui revendique la victoire au premier tour de la Présidentielle, et de beaucoup d’autres partis politiques ont été écartées de la course par le Président sortant.


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