Le gant, un faux ami ?
Longtemps associé à une hygiène “plus complète”, le gant de toilette n’est pas toujours synonyme de propreté. Dans les établissements de soins, son usage est strictement encadré : les gants à usage unique ne doivent jamais être lavés ni réutilisés, car ils deviennent rapidement un nid à germes. Selon l’agence Santé publique Ontario (Public Health Ontario), « les gants sont portés comme une barrière pour réduire la propagation des germes, mais la contamination des mains peut toujours se produire ».
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Mains nues : la méthode la plus sûre au quotidien
À la maison, pour une peau saine et propre, le lavage à mains nues reste la méthode la plus sûre : il permet un meilleur contrôle de la pression sur la peau, évite les micro-lésions et limite la prolifération bactérienne due à un gant mal rincé ou humide. Après chaque toilette, il est essentiel de se laver soigneusement les mains avec du savon, car même sans gant, des germes peuvent persister.
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Comment on préserve sa peau ?
Pour éviter les irritations ou la sécheresse, les experts de Santé publique Ontario recommandent de sécher la peau en tapotant, d’utiliser un savon doux et une crème hydratante. Les gants peuvent être réservés aux situations spécifiques (soins, nettoyage, contact avec des produits chimiques) et doivent toujours être jetés après usage. Dans un contexte de soins comme à la maison, la main nue bien lavée reste le meilleur outil : hygiénique, douce et efficace. Le gant, lui, ne doit jamais être réutilisé sans précaution. Ce rappel, basé sur les meilleures données probantes disponibles, souligne un principe simple : l’hygiène commence par les mains.
SOURCE : PasseportSanté