)
Une magistrate en chef de l’État de Bauchi, Amina Garuba, a encouragé les hommes à briser la culture du silence et à s’exprimer pour demander justice contre les violences basées sur le genre (VBG).
Garuba a lancé cet appel mercredi lors d’une interview accordée à l’Agence de presse du Nigeria (NAN) à Bauchi. « Les hommes subissent des violences émotionnelles, physiques et psychologiques de la part de leurs conjointes, mais ils tendent à garder le silence.« La plupart d’entre eux se privent d’accès à la justice en raison des cultures et traditions », a-t-elle déclaré.
)
Garuba a souligné que la Loi sur l’interdiction des violences contre les personnes (VAPP) avait été domestiquée dans l’État pour punir les auteurs de toutes formes de violences basées sur le genre. « La loi VAPP s’applique à tous les citoyens de l’État, qu’il s’agisse d’hommes, de femmes ou de personnes ayant des besoins spéciaux. « S’il vous plaît, parlez. Il existe des gestionnaires de cas qui offrent des services de soutien et assurent le suivi des affaires jusqu’au procès », a-t-elle ajouté.
)
Un gestionnaire de cas d’une organisation de la société civile bien connue, qui a requis l’anonymat, a également déclaré : « Les hommes commencent à chercher des conseils et à demander justice pour les VBG. « Les femmes traumatisent leurs maris, notamment pour des raisons économiques .« Nous appelons à la création d’espaces sécurisés pour permettre aux hommes d’accéder à des services de conseil », a-t-il indiqué.
Plus tôt, Alhaji Sulaiman Bashir, le chef communautaire du quartier Daniya à Bauchi, a déclaré que le Réseau et Comité de Référence sur les VBG avait commencé à enregistrer des cas de survivants masculins et de garçons victimes de violence basée sur le genre (VBG).