Réunis en séance plénière, 133 députés se sont prononcés en faveur du texte, contre seulement 7 voix « contre ». Le projet de loi s’inscrit dans le cadre du Plan de Redressement Économique et Social (PRES), arrimé à l’Agenda Sénégal 2050. Son objectif affiché : consolider les finances publiques par une mobilisation accrue des ressources endogènes. Parmi les mesures phares adoptées figurent : une taxe de 0,5 % sur les transferts d’argent, plafonnée à 2 000 FCFA par opération, avec des exonérations prévues pour les petites transactions ; une révision des accises sur les boissons alcoolisées et le tabac ; un relèvement des taxes à l’importation pour les véhicules de tourisme.
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Si le gouvernement insiste sur le caractère structurant de ces réformes, certains parlementaires ont émis des réserves, redoutant une pression fiscale excessive sur les ménages modestes. Ils ont plaidé pour un dispositif plus équilibré, incluant davantage d’exemptions et une concertation élargie avec le secteur privé. Avec cette adoption, la réforme du Code général des impôts entre désormais dans sa phase d’application. L’exécutif devra convaincre que ces nouvelles mesures fiscales, tout en élargissant l’assiette de l’impôt, resteront soutenables pour les citoyens et bénéfiques à la stabilité économique du pays.