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Circoncision clandestine à Mbour : un enfant succombe aux complications

Un drame secoue la localité de Mbour après le décès d’un enfant suite à une circoncision réalisée par un individu se faisant passer pour médecin.

I. Faye, un cultivateur de Fissel, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire dramatique. L’homme est accusé de la mort d’un enfant après avoir pratiqué une circoncision clandestine à son domicile, transformé en pseudo-structure médicale. Selon L’Observateur, il facturait 5 000 F CFA pour chaque intervention, sans respecter les normes d’hygiène ni disposer du matériel nécessaire.

Circoncision clandestine à Mbour : un enfant succombe aux complications

Le 2 novembre, G. Ndour confie son fils Kh. Ndour à I. Faye pour une circoncision. Après l’intervention, l’enfant présente des signes graves de malaise et d’infection. Tenue à domicile pendant dix jours, la situation se détériore faute de soins appropriés, le père refusant de l’emmener à l’hôpital. Le 12 novembre, l’enfant est finalement conduit au centre de santé de Thiadiaye. Les médecins, « alarmés par la gravité de l’infection », l’admettent en soins intensifs et avertissent le père que « le pronostic vital est engagé ». Malgré l’avertissement, le père et l’imposteur organisent le retrait frauduleux de l’enfant à l’aide d’une fausse pièce d’identité.

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L’enfant décède le jour même. À la barre, I. Faye a reconnu ne posséder aucune compétence médicale, justifiant sa pratique par « le manque de spécialistes » à Fissel et affirmant avoir seulement « acquis quelques notions » en observant autrefois du personnel soignant. Le père du défunt a affirmé ignorer qu’il s’agissait d’un imposteur. Le procureur a requis une application stricte de la loi pour homicide involontaire, exercice illégal de la médecine et non-assistance à personne en danger. Le délibéré est attendu le mardi 2 décembre.

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