Pulse logo
Pulse Region
PUBLICITÉ

Taxe de 18 000 F CFA imposée aux vendeurs de café : l’incompréhension totale à Yoff

Les services d’hygiène auraient exigé des vendeurs de café de payer une nouvelle taxe semestrielle de 18 000 F CFA, en plus des 8 000 F CFA déjà versés chaque mois à la mairie. Une mesure jugée soudaine, opaque et difficilement justifiable par les acteurs concernés .

Les vendeurs de café de Dakar, particulièrement installés à Yoff, affirment avoir été informés d’une nouvelle taxe d’un montant de 18 000 F CFA à payer tous les six mois. Cette décision, qui émanerait des services d’hygiène, a été accueillie avec surprise et inquiétude par les petits commerçants.

Taxe de 18 000 F CFA imposée aux vendeurs de café : l’incompréhension totale à Yoff

Selon les témoignages recueillis par Les Échos, les vendeurs assurent qu’aucune réunion préalable, notification officielle ou explication formelle ne leur a été fournie. Habituellement, ils s’acquittent déjà d’une contribution municipale mensuelle de 8 000 F CFA pour l’occupation de l’espace public. L’ajout d’une nouvelle charge financière soulève donc de nombreuses interrogations. « C’est bizarre ce qui se passe. Nous n’avons jamais payé une telle somme auparavant », déplore un vendeur, visiblement désemparé. Plusieurs d’entre eux craignent que cette taxe ne soit ni encadrée, ni légale, et demandent plus de clarté de la part des autorités compétentes.

PUBLICITÉ
Taxe de 18 000 F CFA imposée aux vendeurs de café : l’incompréhension totale à Yoff
Recommandé Pour Vous
News
Senegal Société
2025-11-26T09:06:28+00:00
Un élève de Terminale a planté un coup de couteau à l’abdomen d’un gendarme lors d’une soirée de lutte à Fissel, dans la région de Fatick.
gendarmerie

LIRE AUSSI : https://www.pulse.sn/articles/news/seneau-1pourcent-de-taxe-desormais-sur-tous-les-paiements-en-especes-2025102218025253856

Pour l’heure, ni les services d’hygiène ni la municipalité ne se sont officiellement prononcés sur l’origine et la justification de cette mesure. Une situation qui alimente l’incompréhension des vendeurs, déjà confrontés à des conditions de travail précaires et à la hausse du coût de la vie. En attendant des éclaircissements, les commerçants appellent les autorités locales à ouvrir un dialogue afin de régulariser leur statut et d’éviter d’éventuels abus administratifs.

PUBLICITÉ

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.