Le quartier de Taouyah est encore sous le choc après la disparition tragique de Fatoumata Diaraye Diallo. Mariée depuis seulement un an à son cousin, la jeune femme venait de mettre au monde son premier enfant vendredi dernier. Dans la nuit du dimanche au lundi, elle s’est donné la mort dans des circonstances particulièrement douloureuses, laissant derrière elle un nourrisson .
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Selon sa sœur aînée, Hadiatou Diallo, la défunte ne montrait aucun signe apparent de détresse psychologique , « J’étais dans la maison voisine quand on m’a annoncé la nouvelle vers 5 heures du matin. Quand je suis arrivée, j’ai vu du sang partout. Ils m’ont dit qu’elle s’était suicidée avec un couteau. Elle souffrait d’hypertension mais n’avait jamais présenté de troubles mentaux. » Le grand frère de la victime, Mamadou Mouctar Diallo, raconte de son côté la scène terrible qui s’est déroulée sous les yeux de la famille : « Elle avait passé la nuit avec sa tante. Vers 5 heures, elle est sortie discrètement, laissant l’enfant endormi. C’est dans le salon qu’elle a commis l’acte. Le sang a même éclaboussé deux fillettes qui dormaient sur le canapé. Elles ont aussitôt alerté notre tante, qui l’a trouvée en train de se tordre de douleurs. » Pour l’heure, aucune explication précise n’a pu être avancée. La défunte devait pourtant se rendre ce lundi à une consultation à l’hôpital Jean-Paul II.
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Le commissariat central de Ratoma a ouvert une enquête et entendu les témoins présents dans la maison au moment du drame. Ce suicide tragique soulève de vives interrogations sur la santé post-partum, un sujet encore trop peu pris en compte en Afrique. Les proches espèrent que ce drame servira d’électrochoc pour améliorer l’accompagnement médical et psychologique des jeunes mères, particulièrement vulnérables dans les jours qui suivent un accouchement.