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HCCT : Cheikh Seck brise le silence et se dit prêt à rembourser les loyers indus

L’ancien gardien des Lions, reconverti en homme d’affaires, se retrouve au cœur d’un scandale immobilier de 20 milliards FCFA révélé par le président Bassirou Diomaye Faye. Propriétaire de l’immeuble destiné au HCCT, Cheikh Seck affirme ne jamais avoir été informé du paiement intégral par l’État, mais propose aujourd’hui un règlement à l’amiable.

Cheikh Seck, ancien portier emblématique de l’équipe nationale du Sénégal, est aujourd’hui confronté à une affaire qui secoue les plus hautes sphères de l’État. Propriétaire de la Société Civile Immobilière (SCI) Fara, il est cité dans un dossier explosif mis à nu par le président de la République lui-même , l’affaire de l’immeuble du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Selon les révélations du journal Yoor Yoor Bi, tout commence en 2018 lorsque le ministre Birima Mangara contracte un prêt de 20 milliards FCFA pour l’acquisition d’un immeuble R+6 au Point E. Le bâtiment, destiné à abriter le HCCT, est pourtant resté juridiquement la propriété de la SCI Fara, aucune trace d’acte de vente n’ayant été retrouvée à ce jour.

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Pire encore, malgré le financement, l’État a continué à verser un loyer mensuel de 50 millions FCFA soit plus de 3 milliards depuis 2018 pour occuper les lieux. C’est Elimane Pouye, actuel directeur général de la SOGEPA, qui découvre l’irrégularité début 2024 lors d’un audit interne. Informé de la situation, Cheikh Seck se dit surpris. Il affirme n’avoir jamais été notifié du paiement intégral de l’immeuble, évoquant une "zone d’ombre" dans la gestion du dossier par les autorités de l’époque. Dans un geste qualifié de coopératif, l’ancien international sénégalais a exprimé sa disposition à rembourser les loyers perçus de manière indue, souhaitant "régler le différend de façon responsable", selon les sources de Yoor Yoor Bi. Une démarche saluée par certains observateurs, mais qui n’élude pas les éventuelles responsabilités administratives ou pénales à venir.

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Le dossier est désormais entre les mains de l’Inspection Générale d’État (IGE), qui doit établir les faits avec précision, déterminer les responsabilités et proposer des mesures correctives. Le Président Diomaye, qui a fait de la transparence et de la reddition des comptes les piliers de sa gouvernance, a promis que "toutes les vérités seront dites" dans ce dossier, devenu l’un des symboles de son plan de redressement institutionnel.

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