Plus d’un mois après les faits, la sage-femme de garde au moment du drame, F. Diarra, a été interpellée ce mardi 25 novembre 2025 par les agents du commissariat central de Diourbel, sous la direction du commissaire principal Younouss Diédhiou. Selon des sources policières, la praticienne a été placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet.
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Le procureur de la République, Amary Faye, a ordonné son placement sous mandat de dépôt. Sauf renvoi, son procès en flagrant délit est prévu pour le jeudi 27 novembre. Les faits remontent à la nuit du vendredi 17 octobre 2025, entre 21 h et 22 h 30. Une femme enceinte, en situation d’urgence obstétricale, s’est présentée à l’hôpital régional. Selon les premiers éléments de l’enquête, le personnel aurait refusé son admission, arguant d’un manque de places dans la maternité. Éconduite, la patiente a finalement accouché devant l’entrée de l’établissement. Le nouveau-né n’a pas survécu.
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Dans les jours qui ont suivi, le ministère de la Santé avait suspendu la sage-femme de garde à titre conservatoire, en attendant les résultats de l’enquête interne. Le corps du nouveau-né a été soumis à une autopsie, mais le médecin légiste a indiqué que l’état de décomposition avancée ne permettait pas de déterminer si le bébé était mort-né ou décédé après l’accouchement. Faute d’éléments suffisants, l’homicide involontaire a été écarté. Entendue par les enquêteurs, F. Diarra a affirmé avoir orienté la patiente vers une autre structure sanitaire, en raison de l’indisponibilité des lits au sein de la maternité. Elle ajoute que, après l’accouchement survenu devant l’hôpital, la parturiente a été admise et prise en charge, un lit ayant été réaffecté pour elle et le nouveau-né.


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