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Le berger égorge l'ASP, l'enterre sous un tas d'herbes et jette la tête sous un arbre

Une tragédie frappe Kidira, commune située dans le département de Bakel. Azirou Bâ a froidement égorgé l’agent de sécurité de proximité Abdoulaye Ndianor, avant de le décapiter, d’ensevelir son corps et de jeter sa tête sous un arbre.
sapeurs-pompiers
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Horrible ! Monstrueux ! Les mots ne manquent pas pour qualifier l'acte qu'a commis un berger sur un agent de sécurité de proximité ce 10 avril 2025, au village de Laly, situé à une trentaine de kilomètres de la commune de Kidira dans le département de Bakel. Azirou Bâ, un jeune berger, muni d’une hache, s'est acharné sur l’Asp Abdoulaye Ndianor avec un sadisme déconcertant.

Tout est parti d'une simple patrouille de sécurisation

A l’origine de cet acte odieux, relate L'OBS, une simple patrouille de sécurisation. En compagnie de l’agent forestier Eugène Sagna, Abdoulaye Ndianor, la trentaine, agent de sécurité en service au département des eaux et forêts entame une tournée au cours de laquelle il tombe sur un berger à Laly. Ce dernier est en train de couper des feuilles et des troncs d’arbres pour ravitailler son bétail en aliment. Un délit sévèrement réprimé qui entre dans le cadre de la coupe abusive de bois. Les agents qui le somment alors d’arrêter, s’apprêtent à le menotter pour l’emmener au poste. Seulement, l’homme leur dit ne pas être le propriétaire du bétail. L’Asp est chargé de l’accompagner sur sa moto pour trouver le vrai propriétaire.

Le film de l'éxécution de l'ASP

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Ndianor n’arrivera jamais à destination, le berger, armé d’une hache, l’attaque en cours de route avec une violence inouïe. Après l’avoir désarçonné avec quelques coups de hache, Azirou achève Abdoulaye en l’égorgeant. Pis, il le décapite, enterre son corps sous un tas d’herbes et laisse sa tête sous un arbre. Enfourchant la moto, il retourne voir l’agent forestier à qui il confesse son crime, avant de prendre la fuite. Il sera vite rattrapé par les éléments de la brigade territoriale de Kidira. Le corps d’Abdoulaye Ndianor, déterré et réunifié, a été envoyé à l’hôpital régional pour les besoins de l’autopsie. Le défunt laisse derrière lui une épouse et une fille. Devant la barbarie de cet acte, les populations ont pris d’assaut les locaux de la gendarmerie, criant vengeance.

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