Face à la presse, Me Pierre-Olivier Sur a affirmé avec fermeté : « Il n’y a pas de problème de dettes cachées au Sénégal. Le vrai sujet, ce sont les rapports cachés qui prétendent que la dette était dissimulée. » L’avocat a expliqué que plusieurs documents clés n’ont jamais été rendus publics ni communiqués à sa défense. « Premier rapport caché , le rapport de l’inspection des finances. C’est lui qui a allumé la polémique et qui a fait parler de dettes cachées. Mais ce rapport est confidentiel. Nul parmi vous ne peut dire l’avoir entre ses mains. Nous l’avons demandé, mais nous ne l’avons jamais reçu », a-t-il martelé.
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Me Sur a ensuite évoqué un second document : « Le pré-rapport de la Cour des Comptes sur la dette dite cachée est également inaccessible. Malgré mes lettres envoyées il y a 15 jours au président de la Cour et au ministre des Finances, nous n’avons pas obtenu ce document », a-t-il précisé. Enfin, l’avocat a mentionné le rapport de Mazars , « C’est le troisième rapport que vous mentionnez tous, mais personne ne l’a en réalité sous les yeux. Vous en parlez, mais vous ne l’avez pas entre vos mains. » Pour Me Sur, cette absence d’accès aux documents clés alimente la confusion et les interprétations erronées autour du dossier des dettes publiques. Il appelle donc à plus de transparence et à la communication officielle de ces rapports pour éclairer le débat national.