&format=webp)
)
Ce qui aurait pu rester un banal incident de cuisine a finalement dégénéré en une violente altercation à Saly Carrefour. Les relations entre la bailleuse, Fatou Diouf, et ses locataires guinéens, Namatou Tounkara et son époux Mamadou Kanah Ba, se sont brusquement détériorées après un incident lié à la cuisson d’un oignon « Rossi », rapporte L’Observateur. Le vendredi 7 novembre 2025, tôt le matin, Namatou Tounkara préparait le petit-déjeuner de son mari dans la cuisine commune. Au même moment, Fatou Diouf s’affairait à son propre repas lorsqu’elle jeta violemment un oignon dans de l’huile brûlante.
L’impact provoqua une fumée épaisse qui envahit la cuisine puis les chambres. Alerté, Mamadou Ba accourut et trouva sa femme suffocante. Après l’avoir mise à l’abri, il demanda à la bailleuse de prévenir avant de manipuler des condiments dans l’huile chaude, pour éviter d’autres accidents. Cette remarque combinée aux deux mois d’arriérés de loyer du couple a mis le feu aux poudres. Fatou Diouf s’est emportée, refusant de « rendre compte » de sa façon de cuisiner et sommant ses locataires de quitter les lieux. Les échanges verbaux ont rapidement dégénéré en violences physiques. Selon le récit du journal, Rokhaya Faye, fille aînée de la bailleuse, aurait giflé Mamadou Ba, avant que sa sœur, Ndella Faye, ne l’empoigne et ne le frappe. Dans le même temps, Fatou Diouf aurait agrippé Namatou Tounkara par les cheveux, la traînant sur plusieurs mètres et lui arrachant son pagne. Une autre locataire, Titi Bellange Badiane, serait également intervenue pour porter des coups à la jeune femme. Grâce à l’intervention des voisins, le couple guinéen a été évacué et transporté à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.
&format=webp)
&format=webp)
&format=webp)
Les certificats médicaux délivrés font état de 15 jours d’ITT pour Namatou Tounkara et 10 jours pour son mari. Ils ont ensuite déposé plainte au commissariat de Saly Portudal. Fatou Diouf a, de son côté, présenté un certificat de trois jours d’incapacité, donnant lieu à des plaintes croisées pour coups et blessures volontaires réciproques. À la barre, hier, les prévenus ont tous décrit la détérioration progressive d’une relation autrefois cordiale. Fatou Diouf a même admis que Mamadou Ba l’avait aidée à décrocher un emploi par le passé. Chaque camp a réclamé un million de F CFA en dommages et intérêts. Après les réquisitions du procureur, qui a demandé l’application stricte de la loi, le tribunal a finalement reconnu l’ensemble des protagonistes coupables. Ils ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Côté indemnisations, la famille de Fatou Diouf devra verser 250 000 F CFA au couple guinéen, et recevra en retour 50 000 F CFA, précise L’Observateur.
Dans le même temps, Fatou Diouf aurait agrippé Namatou Tounkara par les cheveux, la traînant sur plusieurs mètres et lui arrachant son pagne. Une autre locataire, Titi Bellange Badiane, serait également intervenue pour porter des coups à la jeune femme. Grâce à l’intervention des voisins, le couple guinéen a été évacué et transporté à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour. Les certificats médicaux délivrés font état de 15 jours d’ITT pour Namatou Tounkara et 10 jours pour son mari. Ils ont ensuite déposé plainte au commissariat de Saly Portudal. Fatou Diouf a, de son côté, présenté un certificat de trois jours d’incapacité, donnant lieu à des plaintes croisées pour coups et blessures volontaires réciproques. À la barre, hier, les prévenus ont tous décrit la détérioration progressive d’une relation autrefois cordiale. Fatou Diouf a même admis que Mamadou Ba l’avait aidée à décrocher un emploi par le passé. Chaque camp a réclamé un million de F CFA en dommages et intérêts. Après les réquisitions du procureur, qui a demandé l’application stricte de la loi, le tribunal a finalement reconnu l’ensemble des protagonistes coupables. Ils ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis. Côté indemnisations, la famille de Fatou Diouf devra verser 250 000 F CFA au couple guinéen, et recevra en retour 50 000 F CFA, précise L’Observateur.