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Sénégal Air : le verdict tombe 10 ans après le crash

Dix ans après le crash de Sénégal Air, qui avait fait 7 morts en 2015, trois responsables de l'Anacim ont été condamnés à du sursis pour homicide involontaire.

Le tribunal correctionnel de Dakar a rendu son verdict dans l'affaire du crash de l'avion médical de Sénégal Air survenu le 5 septembre 2015. Trois anciens responsables de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (Anacim) ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et à une amende de 500 000 F CFA pour homicide involontaire. Il s'agit de Magueye Marame Ndao, ancien directeur général de l'Anacim, Mohamed Mansour Sy, directeur des Transports aériens à l'époque, et Mamadou Sy, inspecteur de la Sécurité de l'aviation civile.

Sénégal Air : le verdict tombe 10 ans après le crash

Ils ont également été contraints de verser solidairement une somme de 30 millions de francs CFA au titre de dommages et intérêts aux parties civiles. El Hadji Mactar Daff, inspecteur de la navigabilité, a été relaxé de toutes les infractions. L'Anacim a été déclarée civilement responsable, tandis que l'Asecna et l'État du Sénégal ont été mis hors de cause. Ce crash, survenu dix ans plus tôt, avait ému le Sénégal surtout avec la publication de la lettre d’adieu de la veuve du docteur Yahya Mamadou Diop.

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Il était à bord de l’avion, un Hawker 125-700 immatriculé 6V-AIM, avec deux autres compatriotes infirmiers, Cheikh Tidiane Niang et Youssoupha Diédhiou, deux pilotes algériens, Mohamed Addad et Hichem Berkani, un mécanicien congolais, Arsène Kongolo, ainsi qu’une patiente française, Céline Pirat. L’appareil avait décollé de Ouagadougou à destination de Dakar et devait atterrir à 18 h 30. Mais il avait disparu des radars au large de Dakar, entraînant la mort de tous ses occupants.

Sénégal Air : le verdict tombe 10 ans après le crash

Plus tard, les résultats de l’enquête menée par le Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) ont révélé que pendant l’abordage, l’avion Hs 125, qui effectuait un vol d’évacuation sanitaire de Ouagadougou (Burkina Faso), n’avait pas respecté son niveau de vol (FL-340) lors du croisement avec le Boeing 737-800, un appareil de la compagnie équato-guinéenne Ceiba.Selon le Bea, l’avion de Sénégal Air n’était pas en couverture radar pendant l’accident, ce qui fait qu’il s’est retrouvé sur le niveau de vol du Boeing 737-800. Selon le directeur de la structure, l’appareil n’avait pas été retrouvé parce qu’il s’était abîmé à plus de 90 km de nos côtes.

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