Le communiqué diffusé par le groupe Walfadjri, et consécutif à la suspension du signal de Walf tv sur la TNT par le CNRA mentionne, ou il dit : ‘’que le groupe Walfadjri se tient prêt à réagir à l'outrage que constitue remplacer les fréquences de la ‘’voix des sans voix’’ par celles de la RTS’’ est une pilule mal à avaler par la Rts. A travers une note, le directeur technique de la chaine nationale (RTS) a indiqué que face à ces ‘’contrevérités’’ qui relèvent de ‘’l'intoxication’’, la RTS tient à apporter un démenti formel.
‘’Jamais il n'a été question de vouloir remplacer les fréquences de quelque organe que ce soit par celles de la RTS. Il est à rappeler que dans le contexte de la diffusion télévisuelle numérique terrestre actuelle (TNT), aucune fréquence n'appartient à une chaine en particulier depuis la fin de la diffusion analogique. Les signaux des éditeurs sont multiplexés et sont diffusés sur des supports fréquentiels avec un partage de ressources, pour former des bouquets le tout géré par la télédiffusion du Sénégal (TDS sa), qui il faut le rappeler gère la diffusion de toutes les chaines non cryptées du Sénégal, sur le territoire national en passant par la collecte, le multiplexage et le transport’’, a-t-il précisé.
Avant d’ajouter : ‘’Maintenant, il est possible pour la TDS sur injonction du régulateur (le CNRA), de couper le signal de n'importe quel éditeur, y compris la RTS. Qui dit bouquet dit forcement plusieurs chaines sur une même fréquence. On comprend dès lors l'impossibilité technique et le non-sens d'une telle affirmation si ce n'est la volonté de mêler injustement la RTS à un débat qui ne la concerne pas. Pour la première génération de décodeurs, la chaine apparait sur un bandeau alors que pour la deuxième génération de décodeurs la chaine n'apparait pas puisqu'elle est skippée lorsque le signal est bloqué par le diffuseur’’.