Le jeudi 6 novembre 2025, le promoteur M. Faye, installé à Fissel, a organisé une grande cérémonie de lutte traditionnelle. La brigade de gendarmerie locale avait été déployée en nombre pour sécuriser le public venu en masse. Au cœur de la nuit, alors que la fête bat son plein, une horde de jeunes des villages environnants tente de forcer le passage pour accéder à l’arène sans payer de ticket.
Le gendarme frôle la mort
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Selon le récit de L'OBS, le chaos s’installe. Paniqué, le promoteur court prévenir les forces de l’ordre, qui se regroupent en urgence à l’entrée principale. Les gendarmes se retrouvent alors face à un groupe d’individus violents, certains armés de machettes, qui se mettent à lancer des pierres pour briser le cordon de sécurité. Mais les hommes en tenue résistent et refusent de céder au désordre. C’est dans cette mêlée que D. Faye, muni d’un couteau, poignarde le promoteur au niveau du bras. Sans s’arrêter là, il assène un violent coup au ventre de M. D. Sène, un gendarme qui n’échappe à la mort que grâce à sa ceinture de sécurité, laquelle amortit partiellement l’impact.
L'agresseur en garde à vue
Malgré sa blessure, le pandore parvient à immobiliser son agresseur. Lui et le promoteur sont ensuite transférés dans une structure sanitaire pour y recevoir les soins nécessaires, tandis que D. Faye est placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Hier, devant le tribunal de grande instance de Mbour, le jeune homme tente de minimiser son geste, affirmant qu’il ne détenait qu’un «petit couteau» et qu’il aurait frappé le gendarme uniquement pour «se dégager», alors que ce dernier le tenait par le pantalon. Son avocat plaide la clémence, rappelant que son client doit composer cette année les épreuves du baccalauréat.
6 mois de prison assortis du sursis
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Le procureur de la République se montre ferme, dénonçant «un acte d’une extrême gravité», soulignant que le gendarme «a failli être tué» sans la protection de sa ceinture. Une des parties civiles, le gendarme M. D. Sène, était absente à l’audience. Le promoteur, en revanche, présent, indique avoir pardonné au prévenu. Reconnu coupable, D. Faye est condamné à six mois de prison assortis du sursis, une peine d’avertissement qui le maintient en liberté.


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