Rebondissement dans l'affaire de ‘vengeance porno’ de l'international sénégalais Demba Seck

Les récentes accusations de « vengeance pornographique » portées par Veronica Garbolino, l'ex-petite amie de l'attaquant de Torino, Demba Seck, ont défrayé la chronique. Cependant, malgré ces allégations, la justice italienne a décidé de ne pas poursuivre le footballeur devant les tribunaux.

L'attaquant de Torino, Demba Seck / Dagospia

La plainte de M. Garbolino, déposée pour diffusion présumée de contenus intimes, a été classée début novembre par le juge d'instruction du tribunal de Turin. Les motifs de cette décision ont été communiqués dans une récente interview accordée au journal italien "La Repubblica", dans laquelle Garbolino explique les raisons qui l'ont poussé à intenter une action en justice.

Dans cette interview, Mlle Garbolino a évoqué son désir de soutenir d'autres femmes confrontées à des situations similaires. « J’ai dénoncé Demba Seck, pour donner plus de courage aux filles qui se retrouveraient dans la même situation que moi. Je l’ai signalé immédiatement. C’est ce qu’il faut faire. Et j’avance la tête haute. Je n’ai honte de rien. Ce n’est pas moi qui dois le faire. Personne ne devrait se permettre de jouer avec le corps et les sentiments des autres. Cette chose m’a affecté pour toujours », a-t-elle déclaré.

Elle a également exprimé sa déception quant à l'attitude du procureur dans cette affaire. Selon elle, le procureur lui aurait conseillé de ne pas aller plus loin et suggéré qu'elle pourrait obtenir une lettre d'excuses de Demba Seck sans passer par un procès. Cette recommandation aurait découragé Garbolino, qui vit actuellement aux États-Unis.

La Repubblica a révélé que le parquet de Milan enquêtait sur la conduite dudit procureur. Malgré le classement de l'enquête, Veronica regrette que l'affaire n'ait pas suscité le débat public qu'elle espérait.

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Le "revenge porn", également connu sous le nom de « vengeance pornographique », fait référence à la diffusion non consensuelle d'images intimes ou de vidéos sexuelles d'une personne, généralement par un ancien partenaire, dans le but de nuire, humilier ou se venger. Ces contenus sont souvent partagés en ligne, sur des plateformes de médias sociaux, des sites Web, ou par d'autres moyens de diffusion, sans le consentement de la personne concernée.

Ce comportement est considéré comme une violation grave de la vie privée et peut avoir des conséquences émotionnelles, psychologiques et sociales importantes pour la victime. De nombreuses juridictions ont introduit des lois spécifiques pour lutter contre le revenge porn, reconnaissant le besoin de protéger les individus contre l'exploitation de leur vie privée de cette manière. Les sanctions pour ces actes varient selon les pays, mais elles peuvent inclure des amendes, des peines de prison et d'autres mesures punitives.

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