Affaire des 'Néné Touti' : Thioro Mandela pique une 'crise et évacuée à l’hôpital'

Les choses se compliquent pour les « Néné Touti ». L'animatrice de Walf TV impliquée dans l'affaire des "Tope Cas" a été déférée hier, avant de faire l’objet d’un retour de parquet. Idem pour Fatou Diop sous le profil de Kiné Anna Diop, dit « Oumy Khairy », Rokhaya Daba Tine sous le pseudo de «Sombi Guerté», Mame Bassine Niang et Amy Cissé Mbaye.

Thioro Makhou Mandela Diouf bon

L’enquête à la Division de la Cybersécurité (Dsc) sur l’affaire du scandale des “Néné Touty” pour laquelle plusieurs personnalités politiques, sportives et des célébrités sont citées, se poursuit. Convoquée avant-hier, «Thioro Makhou Mandela» a été réentendue hier, par les enquêteurs de la Division spéciale de la Cybersécurité. Le parquet va ouvrir une information judiciaire contre toutes ces « Néné Touti », avant de désigner un juge d'instruction.

Après son audition, les limiers qui ont procédé à son arrestation l'ont déférée au parquet de Dakar, ce mercredi 19 avril, sur ordre du procureur.

La chroniqueuse de Walf serait en état de grossesse de sept mois. La chroniqueuse de l’émission « Salon d’honneur », qui a bénéficié d’un retour de parquet, a piqué une crise avant d’être évacuée à l’hôpital Principal, selon notre confrère Pape Alé Niang. Une demande de mise en liberté provisoire a été déposée par Me Abdy Nar Ndiaye, selon qui, l'état de santé de sa cliente est incompatible avec la détention et nécessite par ailleurs des soins et un suivi en dehors du milieu carcéral.

Lors de son audition, elle s’était plainte de douleurs abdominales, soufflant qu’elle ne sentait plus son bébé. Respectant la procédure, les enquêteurs l’ont libérée à sa demande pour qu’elle se fasse consulter par un médecin. Thioro Diouf a reconnu être membre des groupes «Tope Cas 221» et «Kay ma dey la», qu’elle a exposé de nombreux «cas» à Rokhaya Daba Tine, notamment celui d’un certain «Djiguel», producteur à la Sen TV, décrit dans un des groupes comme un «pervers sexuel». L’exploitation du téléphone du téléphone de Rokhaya permet de relever des discussions via Messenger avec le profil « Thioro Makhou Mandela », relatives à la collecte illicite et divulgation de données à caractère personnel et à la diffamation de certaines célébrités.

Elle a également reconnu avoir commandité la publication de nombreux « cas », en envoyant des « informations » à la nommée Rokhaya Daba Tine, notamment l'affaire portant sur le nommé « Djiguel » sans autres précisions, producteur à la Sen TV, taxé par le groupe « Top Cas » d'être un pervers sexuel.

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Commerçante domiciliée à Thiès, célibataire et mère d’une fille, Mame Bassine Niang, membre du groupe les «Néné touti» a été arrêtée suite à une plainte du président de l’ONFP. Des constatations ont été relevées dans ses correspondances avec une dame concernant le maraboutage et l’envoûtement de sept (07) personnes (S. B. Ndao, M. Ndiaye, N. F. Ndiave, H. D. Bopou, Nd. M. Samb, mais aussi des footballeurs Famara Diédhiou et Kara Mbodj.

Ces deux internationaux faisaient partie d’une liste de personnes qui devait être maraboutées. D’après ses explications, c’est une nommée Fatou Diouck alias «Fatou Cocotte» qui lui a remis la fameuse liste. Elle précise que Fatou Cocotte était la petite-amie de Famara Diédhiou depuis 2014. L’attaquant des Lions lui avait fait des promesses qu’il n’a pas tenues. C’est ainsi qu’elle a décidé de le marabouter, histoire de lui régler son compte.

Des messages qui ont été relevés de son téléphone portable en attestent. C’est, selon elle, son amie Fatou Diouck, connue sous le nom de Fatou Cocotte, qui l’a mise en rapport avec elle. Fatou était avec Famara depuis 2014. Entre-temps, poursuit-elle, Famara qui lui avait promis des choses, n’avait tenu parole. Elle est allée voir un marabout qui lui a dit qu’elle a été victime d’attaque mystique. Il a également été relevé trois (03) vidéos et une (01) photo. Me El Hadji Diouf, Oustaze Modou Fall et Pape Malick Ndour sont (aussi) au cœur du scandale. D’autres arrestations de fournisseuses de «cas» sont en cours. Déjà plus d’une trentaine de plaintes sont enregistrées à la Division spéciale de la Cybersécurité.

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