Oustaze Bayo, maitre coranique et gérant d'un internat à Jaxaay, est accusé d’avoir violé neuf filles parmi les 96 pensionnaires de son établissement. Les détails révèlent que les examens médicaux effectués sur les victimes présumées montrent de « multiples déchirures anciennes », un témoignage silencieux mais puissant des sévices subis.
Interpellé pour avoir violé neuf mineures de son internat, Oustaze Bayo profère des menaces de malédictions envers les enquêteurs.
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Face à ces allégations graves, Oustaz Bayo réfute catégoriquement les faits. Cependant, sa défense semble vaciller non pas sur des preuves concrètes, mais plutôt sur des menaces de malédictions envers les enquêteurs. Cette approche peu orthodoxe et désespérée n'a fait qu’ajouter une couche de complexité et d’urgence à l’affaire.
Cette menace de semble pas détourner les enquêteurs de leur objectif qui ont réagi rapidement. Après une enquête approfondie bouclée vendredi, Oustaze Bayo a été déféré au parquet. Il est poursuivi pour des crimes extrêmement graves: corruption de mineures, pédophilie et viol sur neuf filles âgées de 12 à 14 ans.
B. Bayo, le mis en cause âgé de 35 ans obligeait ses victimes à se soumettre à la contraception pour ne pas tomber enceinte. Les filles étaient soumises à des viols répétés, sous la menace de représailles, et aucune d'elles n'avait osé dénoncer leur bourreau. Afin qu’elles ne tombent pas enceinte, il les a contraintes à des méthodes contraceptives, notamment le planning familial.
Ainsi, à tour de rôle et à intervalles réguliers, Oustaz Bayo envoyait les filles violées, auprès du centre médical « Dound Gui», situé à l'arrêt 56 Jaxaay où elles bénéficiaient de contraceptions.