La Direction générale semble perdre le réseau dans le dossier de licenciement des 50 travailleurs pour motifs économiques.Le syndicat des travailleurs de la société de téléphonie et le directeur général ne parlent plus la même langue depuis qu'il a pris la décision de se séparer d'un nombre important de travailleurs pour des motifs qu'ils jugent invraisemblables.
Depuis le licenciement pour motifs économique de 50 travailleurs, la tension monte entre le syndicat et la générale d'Expresso. Le ministère de l'Economie numérique et des Télécommunications a servi une note demandant la suspension du licenciement et appelle au dialogue.
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Selon eux, l'opérateur de téléphonie ne traverse aucune difficulté financière car les salaires sont payés à temps et le parc automobile a été renforcé avec l'achat de nouveaux véhicules. Ce lundi, ils ont arborés des brassards rouges devant le siège de l'opérateur pour protester contre la gestion de l'entreprise. Cette fois-ci, ils ont reçu le soutien d'autres syndicats et des mouvements comme Frapp, Nittu Deug et du Cusems authentique.
Quelques heures plus tard, le ministère de l'Economie numérique et des télécommunications a publié un communiqué invitant les différentes parties au dialogue. « Le ministère de l'Économie numérique et des télécommunications ne cesse d’inviter et de convoquer les parties prenantes autour du dialogue afin de trouver une issue heureuse pour tous » peut-on lire à travers le communiqué.
Le ministère freine la Direction Générale concernant le licenciement.
« Le ministre indique d’ores et déjà qu’il demande fermement à la Direction d’Expresso Sénégal de suspendre et de surseoir à toute volonté de licenciement des agents concernés », martèle-la Cellule de Communication dans ce document avant de préciser. «Il ne saurait en être ainsi à la suite des échanges et des conclusions que le Ministère a conjointement et de manière consensuelle arrêtées avec la Direction d’Expresso Sénégal».
Le ministère dirigé par Yankhoba n'abonde pas dans le même sens que la Direction Générale concernant les problèmes financiers dans le secteur. « Le souci du Gouvernement du Sénégal étant de tout faire pour préserver les emplois dès lors que le secteur des télécommunications ne souffre pas de crise particulière » a précisé la cellule de communication dudit ministère dans le document dont Pulse a eu copie.
Le ministère a rassuré les agents qu'ils ne sauraient être victimes de licenciement de la part de la Direction d’Expresso Sénégal dans le cas actuel de la procédure ». Malgré ses assurances, les agents ont continuer leur plan d'action qui consiste à arborer des brassards rouges devant la siège du troisième opérateur de téléphonie du Sénégal.