L’affaire a été révélée grâce à la vigilance de Fatou Faye, responsable des ressources humaines au Sea Plazza.
Après la Tabaski, le 18 juin, elle a reçu deux certificats médicaux déposés par ses employés, dont les écritures et signatures semblaient identiques, mais les cachets des médecins étaient différents. Intriguée, elle a envoyé une assistante à l’hôpital Fann pour vérifier l’authenticité des documents.
Lors de cette vérification, le Dr Fall, qui était en voyage à ce moment-là, a demandé à ne rien faire tant qu'il n'était pas rentré. Une fois de retour, Fatou Faye a remis les originaux des certificats médicaux au médecin, qui lui a alors donné les copies.
À son retour au bureau, elle a confronté ses employés, dont A. Guèye, qui a rapidement désigné Cissé comme l'auteur de la fraude.
Lors de son procès au Tribunal des flagrants délits de Dakar, Cissé a reconnu sans hésitation les charges qui pesaient contre lui, confessant avoir reçu 15 000 F CFA pour chaque certificat médical falsifié.
Bien que son avocat ait plaidé en faveur de sa clémence en soulignant que Cissé n'avait jamais été condamné auparavant et avait montré des remords, cela n’a pas empêché sa condamnation.
Le Procureur a affirmé que "les faits sont largement établis" et a requis une peine de quatre mois ferme, tandis que le tribunal a finalement décidé d'une peine d'un an de prison. Malgré ses excuses et ses remords, l’aide-infirmier devra purger sa peine en prison.