Journée internationale des droits des femmes : trois choses à absolument savoir !

1. Origines

La Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois en 1977 par les Nations Unies en 1977 en pleine séquence de détente entre les blocs de l'Est et de l'Ouest pendant la Guerre froide. L’initiative a toutefois des origines lointaines. En effet, le choix du 8 mars comme journée dédiée aux droits des femmes a vu le jour dans la Russie communiste. En 1921, Lénine initiait déjà le 8 mars comme celle de la « Journée internationale des femmes », en mémoire de la première manifestation à avoir lancé la Révolution russe, en 1917, indique le site L’Internaute.

Cette année-là, les ouvrières russes avaient décidé de faire en grève pour revendiquer « du pain et la paix ».

Côté occidental, le 8 mars 1857, les ouvrières du secteur de l'habillement de la ville de New York ont défilé dans les rues avec des pancartes et des banderoles pour réclamer de meilleures conditions de travail et le respect de leur dignité.

Ce vent d’émancipation de la femme s’est poursuivi avec la signature de la charte des Nations Unies à San Francisco en 1945. Ce texte proclame l'égalité des sexes comme droit fondamental.

2. Objectifs

La Journée internationale des droits des femmes est l'occasion de faire le bilan sur la situation des femmes, autrement dit de placer sous les projecteurs les inégalités encore existantes entre femmes et hommes.

Selon Amnesty International, le 8 mars a pour but de « fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi faire entendre leurs revendications, afin d'améliorer la situation des femmes ».

Des associations et mouvements de femmes s’activent pour célébrer les acquis et inscrire sur l’agenda de nouvelles revendications.

3. Thématique de cette année

L’ONU choisit une thématique lors de chaque édition. Le thème choisi pour ce mercredi 8 mars 2023 est « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes ».

Selon l’ONU, ce thème est « associé au thème prioritaire de la 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW-67), à savoir : l'innovation, le changement technologique et l'éducation à l'ère du numérique pour réaliser l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ».