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Le Sénégal veut doubler le nombre d'utilisatrices de contraception dans les neuf prochaines années.
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Dans le cadre de la planification familiale, le Sénégal vise 13 millions d’utilisatrices de contraception moderne d’ici à 2030. Abdoulaye Diouf Sarr qui a fixé cet objectif de l’Etat, souligne qu’il est retenu, parmi les engagements politiques, "d’amener le taux de prévalence contraceptive de 26% en 2021, à 46% en 2026, chez les femmes en union", lit-on dans la note de presse.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a présidé ce jeudi 11 novembre, la cérémonie de lancement des engagements du Sénégal à la planification familiale.
Pour Diouf Sarr, le combat consiste à la "réduction des besoins non satisfaits, chez les adolescentes mariées de 15-19 ans de 22,9%, en 2019, à 15%, en 2026, et chez les jeunes femmes mariées de 20-24 ans, de 19,6%, en 2019, à 10% en 2026." Il faudra aussi "assurer la continuité des services de planification familiale en situation d’urgence." Au plan financier, il est nécessaire "d’assurer d’ici à 2026, une augmentation annuelle de 20% de la contribution de l’État évaluée à 500 millions F CFA, en 2021, pour atteindre un milliard, contribuant à une meilleure accessibilité et disponibilité des produits contraceptifs", a-t-il précisé.
Au cours de l'année 2020, ces activités avaient pourtant baissé au début de la pandémie causée par le coronavirus. Alors que 16 600 femmes avaient été prises en charge au premier trimestre 2020, elles n’étaient plus que 7 683 au deuxième trimestre, période à laquelle la première vague de contamination a frappé le Sénégal.