Suite au décès de bébés morts calcinés dans les hôpitaux (Linguère, Tivaouane), le président de la République avait annoncé avoir donné à l’Inspection générale d’Etat (IGE) l’ordre de mener un ‘’audit’’ sur la construction et les équipements des services de néonatologie des hôpitaux publics.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a engagé un audit sécurité et santé des établissements hospitaliers dans l’optique d’offrir aux agents un environnement propice à de bonnes conditions de travail.
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Il a été demandé à l’IGE de faire l’audit de ‘’la qualité des infrastructures de façon globale en s’appuyant sur son expertise’’.
L'audit est en cours. Le Bureau international du travail de Dakar travaille en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministère du travail et celui de la santé, pour développer le système de gestion de la sécurité de santé au travail dans le secteur de la santé.
Le Bureau international du travail (BIT), dans le cadre de ce projet, accompagne 15 structures de santé pilotes, dont cinq établissements de santé publiques (EPS), quatre centres de santé, cinq cliniques privées et le siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Bara Diop, chef de division à la Direction des ressources humaines du ministère de la Santé, souligne que ce projet a permis de capaciter tous les agents, afin qu’ils puissent disposer des outils nécessaires, pour travailler dans la sécurité et la convivialité.
Selon lui, ce besoin de renforcement de capacités s’est fait davantage sentir, surtout avec les drames survenus à Linguère, Tivaouane et Louga, justifiant d’autant l’idée de créer des comités d’hygiène et de sécurité (CHS).