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Le délégué général de la DER reconnait ses torts, ci-dessous, les premiers mots de Pape Amadou Sarr après son limogeage.
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Le chef de l’Etat n’a pas laissé la bourde du patron de la DER passer. Pape Amadou Sarr, a été remercié par Macky Sall, quelques heures après son dérapage sur la femme et l’islam.
Viré, le désormais ex-Délégué général à l’entreprenariat rapide a réagi à son limogeage. "Au cours de mes 15 dernières années, c'est la carrière la plus exaltante et la plus intéressante que j'ai eue à mener au Sénégal, au service des femmes et des jeunes", a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, confirmé qu'il a été limogé suite aux propos tenus, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier. Non sans préciser que ses propos "ont été sortis de leur contexte". "Mes propos servaient à présenter les conditions de travail dans lesquelles, nous sommes et les difficultés auxquelles, les femmes sont confrontées pour accéder au foncier afin de travailler dans les meilleures conditions. Mais, ils ont choqué certains religieux et je m'en excuse et en tant que bon musulman et bon croyant, il y a des choses qu'on ne devrait pas remettre en question. Je ne le ferais pas", a ajouté M. Sarr.
Pour rappel, Papa Amadou Sarr a glissé dans un dangereux terrain, en qualifiant "d’inepties" plusieurs interdictions de l’Islam concernant les femmes, comme le fait de ne pas saluer la main du sexe opposé et même le fait que la femme doit rester derrière l’homme durant la prière, ou encore d’interdire à la femme de se rendre à la mosquée lors de sa période de menstrues, ainsi que de la part octroyée à la femme dans l’héritage.