Enfants, adolescents, hommes et femmes, personne n’est épargné par ce phénomène qui gangrènent la société sénégalaise.
Au Sénégal, la recrudescence des cas de violence inquiète beaucoup dernièrement. Entre viols, agressions et meurtres mesquins, les Sénégalais assistent à des moments sombres de leur histoire.
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La violence, qu'elle soit verbale ou physique, s’est installée dans notre quotidien, chaque jour on assiste à des cas plus horribles les uns les autres. Des bagarres entre jeunes se soldent en meurtre, des enfants sont portés disparus puis retrouvés morts dans des conditions terribles, des hommes et des femmes sont victimes d’agressions, l’insécurité dans les rues de Dakar inquiètent.
- Les femmes et les enfants premières victimes
Le cas du bébé Lassana et de la petite Anta Ndiaye a fini d’indigner les Sénégalais entre mars et avril.
Le premier cas celui du bébé de 7 mois disparu puis retrouvé mort dans un puits non loin du domicile familiale a ému l’opinion. Le drame s’est produit au mois de mars, à Kédougou dans le village de Niéméniké. Ce petit innocent a payé les frais de la jalousie intense qui régnait au sein de sa famille. La coépouse de sa mère en complicité avec sa grand-mère et une voisine ont mis fin à ses jours en le jetant dans un puits juste pour atteindre sa maman.
Il ne se passe une seule journée, sans que des drames familiaux surgissent dans les ménages surtout polygame et que l’affaire n’atterrisse en justice.
Pour des histoires banales, des coépouses, des demi-frères ou demi-sœurs se donnent en spectacle et n’hésitent pas à blesser ou à tuer juste pour exprimer leur rage.
- Une fillette de 8 ans morte étranglée
Le mois d’avril a été dramatique au Sénégal. L’histoire la plus hilarante et douloureuse est celui de la fillette de 8 ans retrouvée morte étranglée dans un bâtiment à Bargny.
Juste parce qu’elle a surpris sa cousine Th.Mboup et Meume en plein ébats sexuels, Anta Ndiaye a été tuée par ces derniers qui voulaient garder secret leur Idyle.
Après moult indignation de l’opinion qui suspectait un cas de viol suivi de meurtre, l’histoire a éclaté suite aux aveux de la cousine de la victime qui a fini par cracher le morceau devant les enquêteurs.
- Le milieu scolaire pas épargné
La violence verbale et physique est maintenant banalisée chez les jeunes. Pour solder leur compte entre eux, ils font recours à une violence extrême allant jusqu’à ôter la vie de leur camarade.
Cette violence s’est installée même dans le milieu scolaire. La vidéo d’un jeune qui se faisait tabasser par un camarade de classe a fait le tour du net et à soulever une vague d’indignation.
Sur la vidéo, on constate la violence et la hargne avec lesquelles ce jeune tabassait son camarade. Et le pire dans cette affaire, c’est qu’il y avait un autre adolescent qui filmait la scène avec son portable.
Un comportement déplorable qui atteste de la gravité de la situation et de la perte des valeurs de nos jeunes.
Un jeune homme du nom de Omar Diop, a été tué au cours d'une agression au niveau de la VDN 3, située à Wakhinane Nimzatt, dans le département de Guédiawaye. Sa mort à soulever l’ire des populations de Guédiawaye qui s’offusquent de l’insécurité et la non éclairage de la VDN 3.
À Diaxay dans le quartier de Darou Thioub, un jeune du nom de Fallou Diagne 20 ans, a ôté la vie du menuisier métallique nommé Alioune Badara Ndour, alias Badou, 18 ans.
Il lui a asséné au cours d’une bagarre, un mortel coup de couteau dans la région du cœur pour une affaire de fille.
- Les cas de viols
Une vendeuse de balai a été retrouvée morte les mains et les pieds ligotés à Tivaouane Peulh au lendemain de la Korité. La dame dénommée Marième War âgée de 60 ans a été violée à plusieurs reprises dans sa maison avant d’être froidement tuée. Selon le rapport de l’autopsie, la dame est décédée suite à une asphyxie mécanique par strangulation.
La situation est devenue alarmante ces derniers temps, et la responsabilité de tout un chacun est interpellée. Il est temps pour les parents de revoir l’éducation inculquée aux enfants et à l’État de renforcer la sécurité et d’alourdir les peines de meurtre.