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Bargny : 108 migrants arrêtés en pleine tentative de traversée vers l’Espagne

La police nationale a déjoué une opération d’émigration clandestine à Bargny, interceptant 108 personnes, dont des Sénégalais, Guinéens, Maliens et un Nigérien, qui tentaient de rallier l’Espagne par voie maritime. L’intervention s’est soldée par l’arrestation de deux organisateurs présumés.
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Une vaste opération anti-migratoire s’est déroulée sur la plage dite de Sococim Minam à Bargny. Alertées par un renseignement précis faisant état d’un départ imminent vers les îles Canaries, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT) et la Brigade Fluvio-Maritime de la police de Bargny ont réussi à intercepter 108 candidats à l’émigration clandestine. Selon les autorités, l’opération s’est déroulée en deux phases. 78 migrants ont été appréhendés directement sur l’embarcation, tandis que 31 autres ont été interceptés au poste de police de Bargny, où ils attendaient leur tour pour embarquer.

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Kafiutine - immigration clandestine
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Un groupe hétérogène

Les personnes arrêtées reflètent la diversité des flux migratoires en Afrique de l’Ouest : 75 Sénégalais, 31 Guinéens, 2 Maliens et 1 Nigérien. D’après les premiers éléments de l’enquête, chacun aurait versé entre 300 000 et 600 000 FCFA pour financer ce voyage périlleux. Les migrants affirment avoir passé deux jours à bord de la pirogue, dans l’attente d’un départ retardé par un manque de carburant. Cette attente prolongée, dans des conditions précaires, a provoqué des tensions et des disputes au sein du groupe. Certains ont même quitté l’embarcation pour regagner le rivage, ce qui a facilité l’intervention des forces de sécurité.

EMIGRATION CLANDESTINE : UN COLLECTIF APPELLE À L’ORGANISATION D’ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA MIGRATION
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Arrestation des organisateurs

Au-delà des migrants, l’opération a également permis de mettre la main sur deux organisateurs présumés. Ces derniers sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative de trafic de migrants par voie maritime, escroquerie et mise en danger de la vie d’autrui. Placés en garde à vue, ils devraient être présentés au procureur dans les prochains jours, tandis que l’enquête se poursuit pour identifier d’autres complices.

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