Soya Diagne entendu sur 400 cartons de café impayés et un reliquat de 18 millions FCFA

Soya Diagne a été extrait, hier, lundi 22 décembre 2025, de sa cellule de la prison de Rebeuss pour être auditionné dans les locaux de la Sûreté urbaine. L’homme d’affaires qui est en détention préventive depuis le mois d’octobre pour diffusion de fausses nouvelles, était interrogé sur deux plaintes pour abus de confiance et escroquerie, rapporte L'OBS. La première est relative à un soit transmis du Parquet suite à la requête formulée par Souleymane Bâ Diallo. Ce dernier, dans sa requête, soutient lui avoir remis du lait en poudre estimé à plus de 23 millions 925 mille francs Cfa en 2016.

Après un acompte de 5 millions de francs Cfa, Soya Diagne lui avait remis deux chèques de la Bsic revenus impayés. Soya Diagne, confronté avec la victime dans la matinée d’hier dans les locaux de la Su, a reconnu les faits qui lui sont reprochés, mais évoque une prescription des chefs de prévention. Mieux, il déclare aux policiers enquêteurs que cette affaire avait été traitée dans le passé par la Dic.

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La deuxième plainte pour laquelle il a été entendu dans la journée d’hier par les policiers de la Su a été déposée par Mouhamadou Seck. Dans sa déposition, le plaignant soutient qu’en 2017, Soya Diagne qui s’est présenté comme un opérateur économique, lui avait fait une commande de 400 cartons de café pour un montant de 10 400 000 francs Cfa et versé un acompte de 1 400 000 francs Cfa.

Pour le reliquat, il lui a remis un chèque de la Banque sahélo-saharienne revenu impayé également pour défaut de provision. Face à cette plainte, Soya Diagne adopte la même attitude en se réfugiant derrière une prescription des faits. Toutefois, à la fin de son audition, il a été réintégré à la prison de Rebeuss.

Pour rappel, Soya Diagne a été interpellé le samedi 11 octobre dans un restaurant où il était en compagnie d’un groupe d’amis. Conduit à la Su de Dakar, entendu, il a été libéré. Reconvoqué le 13 octobre, il a été placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et discours contraires aux bonnes mœurs. Depuis le 16 octobre, il est placé sous mandat de dépôt.