A quand la reprise prochaine des relations entre le Sénégal et le FMI ? Face à la presse, Mme Julie Kozack, le Directrice du Département de la communication du Fonds, a clairement indiqué que des points restent encore à éclaircir avant que son institution n’envisage un accord avec le Sénégal. Interrogée sur les suites à attendre de la récente visite d’une mission du Fonds au Sénégal, Mme Kozack, tout en rappelant les grandes lignes telles que publiées dans le communiqué du mardi 26 août de ladite mission, a expliqué que d’autres mesures ont été discutées entre les autorités et la mission, et ces discussions doivent d’abord aboutir à une conclusion avant que le Conseil d’administration ne puisse songer à en finir avec la question des déclarations erronées.
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Pour l’essentiel, ces mesures en discussion devraient permettre, selon Mme Kozack reprise par Le Quotidien, à restaurer la transparence fiscale, ainsi que d’avoir un rapport budgétaire fiable.La patronne du Département de la Communication n’a rien dit concernant une quelconque échéance quant aux discussions, ni indiqué si les pourparlers étaient en bonne voie ou non. Le Quotidien rappelle qu’au mois de juillet dernier, elle avait fait comprendre que le fonds avait besoin de bien étudier le rapport Forvis Mazars sur l’ampleur de la dette du pays avant de pouvoir se prononcer dessus. Ce rapport une fois reçu, n’a pas fait l’objet d’un quelconque commentaire public défavorable. Néanmoins, il semble que les équipes du Fonds ne semblent pas pressées d’aboutir à une quelconque conclusion de cette affaire qui suspend les relations du Sénégal avec tous ses partenaires multilatéraux.
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Mme Kozack a eu beau déclarer hier que l’objectif de son organisation pour le moment, est «d’aider le Sénégal à retrouver sa transparence et sa crédibilité, afin de regagner la confiance du public». Au journal Le Quotidien, on espère que l’adoption de la loi sur l’accès à l’information permettra de demander à nos dirigeants si, en déclarant le pays au 4ème sous-sol, avec des finances en état de délabrement, ils s’attendaient que, près d’un an après, le pays se retrouve financièrement étranglé et ne dépende plus que de «partenariats gagnant-gagnant» qui ne nous ont pas encore permis de voir le bout du tunnel. Et qu’ils nous répondront sans langue de bois.