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Italie : un tailleur sénégalais meurt en prison

Une centaine de personnes, dont la communauté sénégalaise, ont manifesté dimanche 28 septembre dernier, sur la place Dante, dans la région de Campanie en Italie, pour réclamer «vérité et justice» après le décès inexpliqué en cellule de Mamadou Khadialy Sylla, un Sénégalais de 35 ans.
police italie
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Mamadou Khadialy, un Sénégalais de 35 ans a été retrouvé mort vendredi dernier dans une cellule de la prison de Santa Maria Capua Vetere en Italie. Le trentenaire avait été arrêté jeudi dernier par la police d'État à la gare de Caserta pour vol, lésions et résistance à agent public ; il était accusé d'avoir volé le téléphone portable d'un homme et frappé les agents de la police ferroviaire qui tentaient de l'arrêter. Avant d'être emmené en prison, Sylla avait également été hospitalisé pour être soigné et calmé, étant dans un état d'agitation intense. Puis vendredi matin, il a été retrouvé mort dans sa celllule.

Italie : un tailleur sénégalais meurt en prison

Marche pour exiger la lumière sur la mort du Sénégalais

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La nouvelle de la mort de Mamadou a provoqué une vive émotion au sein de la communauté sénégalaise de la région de Campanie. Plus d'une centaine de compatriotes se sont rassemblée sur la grande place pour exprimer leur colère, au cri de slogans tels que : «Nous voulons vérité et justice» ou encore «On ne peut pas mourir comme ça». Il s’agit désormais, pour la communauté sénégalaise, d’exiger la transparence et des explications sur les dernières heures du Sénégalais. Bien intégré dans sa ville d’accueil, Mamadou Khadialy Sylla travaillait comme tailleur dans une entreprise de renom et était respecté pour son professionnalisme et sa gentillesse.

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Trois médecins sur la sellette pour homicide involontaire

Une autopsie a été demandée et une enquête pour homicide involontaire a été ouverte. Le parquet cible trois médecins, deux en service au sein de l'établissement pénitentiaire et un autre appartenant au service d’Urgence médicale. Selon la famille et les amis du défunt, «des médicaments avaient été administrés à Sylla de manière rapprochée». Les investigations, menées par la Procureure, qui visent à déterminer les circonstances exactes du drame, devront donc déterminer si ces administrations rapprochées sont en cause.

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