Pulse logo
Pulse Region

Les dessous de l'arrestation du major Kandj

On sait un peu plus sur la décision prise par le Procureur de Kaolack d’ordonner l’arrestation de Alioune Badara Kandji par la Sûreté Urbaine

Le major en garde à vue à la Sûreté urbaine

Alioune Kandji, plus connu sous le nom de Major Kandji est actuellement entre les mains des éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar, où il a été placé en garde à vue.  Le major de la gendarmerie à la retraite serait impliqué, dans une escroquerie foncière. L’affaire remonte à 2018, période durant laquelle il assurait la sécurité de la régie des chemins de fer au moment où l’Etat liquidait des sites de Mbacké, Dahra et Kaolack. Selon ses dires, des terrains lui auraient été attribués en compensation des paiements que l’Etat lui devait après chaque opération dans le cadre d’une liquidation supervisée par le ministère des Finances.

Les dessous de l'arrestation du major Kandj

"Mon arrestation est politique"

Un commerçant, à qui il avait cédé un terrain à Kaolack, l’aurait ensuite revendu à 100 millions FCFA, déclenchant une plainte de la mairie pour spéculation. Une première enquête avait été classée sans suite par le procureur Doudou Cissé Diouf, d’autant qu’un dédommagement avait été versé au plaignant. Convoqué dans les locaux du commissariat central de Saloum, l'ancien pandore a avoué avoir vendu les terrains à 28 millions Francs Cfa. Toutefois, Alioune Badara Kandji a précisé qu'il agit en tant que chef de sécurité des chemins de fer qui a effectué des prestations.

Toujours selon des sources, l'ancien gendarme a fait croire aux enquêteurs qu'il a donné une partie de l'argent au patron local de la DSCOS et une autre partie au responsable de l’urbanisme à son temps.Au cours de l’enquête, les deux autres mis en cause ont remboursé l'argent qu'ils avaient encaissé. Mais Major Kandji a refusé de restituer les 28 millions francs Cfa à M.Sy. Pour Major Kandji, la reprise du dossier par le nouveau procureur serait motivée politiquement. Il conteste la validité d’un mandat d’arrêt daté de juillet 2024, qu’il juge « antidaté », et nie toutes les infractions qui lui sont reprochées.

Les chefs d'accusation

Les dessous de l'arrestation du major Kandj

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/ladjudant-diop-de-la-surete-urbaine-arrete-2025020311260038843

Il est poursuivi pour des faits graves : association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, outrages à magistrat et à agent de force publique. Des infractions prévues par plusieurs articles du Code pénal, notamment les articles 137, 195 à 197, 238, 239, 255 et 379.

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.