Pulse logo
Pulse Region
PUBLICITÉ

Crise cardiaque : Ces 4 facteurs de risque majeur à surveiller d’urgence

Les maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC) représentent la première cause de décès dans le monde, pesant lourdement sur les patients et les systèmes de santé. Comprendre les causes de ces événements reste donc une priorité majeure pour la prévention. Une récente étude internationale révèle que quatre facteurs de risque, bien connus mais souvent négligés, expliquent à eux seuls 99 % des crises cardiaques et des AVC.

Un tournant dans l’identification des causes des maladies cardiovasculaires

Jusqu’à récemment, la pathologie cardiovasculaire était considérée comme la résultante d’une multitude de facteurs, et il subsistait un doute sur la proportion des cas attribuable à des causes réellement évitables. L’accent était mis, selon les recommandations internationales, à la fois sur le repérage systématique de certaines anomalies biologiques (pression artérielle, cholestérol, glycémie) et sur des évaluations globales du mode de vie ou du terrain génétique. Cependant, des incertitudes demeuraient, notamment quant au pourcentage réel d’accidents cardiovasculaires survenant sans facteurs de risque identifiés, alimentant ainsi l’idée d’une part importante de fatalité. La nouvelle étude vient donc bousculer ce paradigme, en mettant en lumière la prédominance de quatre facteurs, et en quantifiant leur responsabilité quasi exclusive dans la survenue d’un infarctus ou d’un accident vasculaire cérébral. Ce travail éclaire aussi un biais de sous-diagnostic, notamment chez des populations jusque-là considérées à risque faible, telles que les femmes jeunes.

Crise cardiaque : Ces 4 facteurs de risque majeur à surveiller d’urgence
PUBLICITÉ

Une étude internationale à grande échelle pose un diagnostic sans appel

Recommandé Pour Vous
LifestyleSante-homme
2025-10-09T13:11:19+00:00
C’est une première mondiale : des chercheurs britanniques ont mis au point un test sanguin capable de diagnostiquer le syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) avec une précision de 96 %. Longtemps considérée comme “invisible” ou psychologique, cette maladie invalidante pourrait enfin disposer d’un outil de diagnostic biologique fiable, une avancée majeure pour des millions de patients.

Ce rapport d’envergure, fondé sur l’analyse des dossiers médicaux de plus de neuf millions d’adultes originaires de Corée du Sud et des États-Unis, constitue à ce jour l’une des plus vastes enquêtes conduites dans ce domaine. Les chercheurs se sont attachés à recenser la présence ou l’absence des facteurs de risque principaux chez tous les patients ayant ultérieurement subi une crise cardiaque ou un AVC. Les résultats sont sans ambiguïté : dans 99 % des cas, au moins un des quatre risques suivants était identifiable avant l’événement :l’hypertension artérielle (plus de 93 % des cas),l’hypercholestérolémie, l’hyperglycémie (pré-diabète ou diabète),le tabagisme, passé ou actuel. Ces observations s’appliquent à tous les groupes d’âge, y compris les femmes âgées de moins de 60 ans, où plus de 95 % des accidents étaient également liés à l’un de ces facteurs. Les auteurs mettent en garde contre la tentation d’attribuer une part importante des AVC et infarctus à des causes inconnues ou inéluctables. L’imputabilité quasi universelle de ces quatre risques s’impose désormais comme un fait scientifique majeur.

Crise cardiaque : Ces 4 facteurs de risque majeur à surveiller d’urgence
PUBLICITÉ

Cas pratique : quand la prévention change le pronostic

Un exemple typique est celui d’un patient de 52 ans ayant un antécédent familial de maladie cardiaque. Suivi régulièrement pour une hypertension traitée, un taux de cholestérol élevé et une hyperglycémie débutante, ce patient a pu éviter la survenue d’un accident cardiaque grâce à l’ajustement précoce de son traitement et à l’arrêt du tabac, recommandé lors d’une visite de routine par son médecin généraliste. Ce cas illustre concrètement que l’identification et la gestion de ces quatre risques modifiables peuvent, dans la grande majorité des cas, prévenir l’infarctus et l’AVC, même en présence d’autres facteurs non modifiables (comme l’hérédité).

Comprendre les facteurs de risque : ce qu’il faut savoir

PUBLICITÉ

L’hypertension artérielle correspond à une pression excessive du sang sur la paroi des artères, ce qui favorise leur usure prématurée. L’hypercholestérolémie traduit un excès de cholestérol dans le sang, principal responsable de la formation de plaques d’athérome qui rétrécissent les artères. L’hyperglycémie désigne un taux de sucre sanguin trop élevé, lui aussi associé au vieillissement accéléré des vaisseaux. Enfin, le tabagisme multiplie les risques de lésions vasculaires, d’athérosclérose et de thrombose, même après l’arrêt de la consommation. En pratique, ces quatre facteurs évoluent souvent sans symptômes spécifiques et peuvent passer inaperçus durant de longues années. Leur dépistage repose sur l’examen clinique régulier, la mesure de la pression artérielle, la réalisation d’analyses sanguines pour le cholestérol et la glycémie, ainsi que le recueil des habitudes de vie, notamment la consommation de tabac.

Crise cardiaque : Ces 4 facteurs de risque majeur à surveiller d’urgence

LIRE AUSSI : https://www.pulse.sn/articles/lifestyle/3-signes-que-votre-coeur-est-peut-etre-en-danger-2025051610535814749

PUBLICITÉ

Des implications majeures pour la prévention et les politiques publiques

La portée de ces conclusions est considérable : elles encouragent à réorienter très clairement les efforts de dépistage et de prévention, tant individuels que collectifs, vers la maîtrise stricte de ces quatre risques modifiables. Les recommandations médicales pourraient évoluer pour renforcer le suivi systématique de chacun de ces facteurs, dès le plus jeune âge, y compris chez les femmes et chez les personnes jusque-là perçues comme peu exposées. Néanmoins, les auteurs signalent que des exceptions restent possibles, concernant une minorité de cas dont la cause reste encore à élucider. Des recherches complémentaires sont en cours afin de mieux comprendre les mécanismes cachés chez les patients sans aucun des quatre risques identifiés. À court terme, la priorité donnée au dépistage et au traitement de l’hypertension, du cholestérol, de la glycémie et du tabagisme pourrait cependant permettre de faire baisser drastiquement la mortalité et les séquelles associées aux maladies cardiovasculaires dans l’ensemble des populations.

SOURCE : PasseportSanté

PUBLICITÉ

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.