Comment fonctionne le test de la balle de tennis
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Le principe est d’une simplicité déconcertante : il suffit de s’asseoir et de serrer une balle de tennis le plus longtemps possible jusqu’à ce que la prise faiblisse. Selon Joshua Davidson, chercheur en physiologie à l’Université de Derby, “une bonne poigne se manifeste par la disposition à maintenir la pression pendant 15 à 30 secondes”. La force de préhension, qui repose sur les muscles des mains, bras et épaules, atteint son apogée entre 30 et 40 ans, avant de décliner avec l’âge. Toutefois, adopter un mode de vie sain peut ralentir ce processus.
Un indicateur fiable de santé globale
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Des études montrent qu’une faible force de préhension est associée à un risque accru de mortalité, notamment de maladies cardiovasculaires. Certains chercheurs estiment même que ce marqueur pourrait surpasser la pression artérielle comme indicateur de risque cardiaque. À l’inverse, maintenir une force adaptée à son âge serait un signe de vitalité et de longévité. Concrètement, ce test reflète non seulement la force musculaire, mais aussi la condition générale du corps et son métabolisme. Yannick Noah, par exemple, atteignait une force de 90 kilos, bien au-dessus de la moyenne (45 kilos pour les hommes, 30 pour les femmes), preuve que la poigne révèle beaucoup sur la condition physique.
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Un outil simple dans un monde médical complexe
Dans une époque dominée par des examens de haute technologie, l’intérêt de ce test réside dans sa simplicité et son accessibilité. Pas besoin de dynamomètre ni de rendez-vous médical : une balle de tennis suffit pour se faire une première idée de sa forme. Comme pour le test de l’escalier utilisé pour évaluer la santé cardiaque, ce type de mesure rappelle que parfois, les gestes les plus basiques peuvent livrer les informations les plus précieuses sur notre état de santé.
SOURCE : PasseportSanté