L’activiste , Pape Abdoulaye Touré, dit avoir été confronté à un obstacle majeur dans sa quête de justice. Selon lui, un officier de la brigade de recherches de Faidherbe a refusé d’enregistrer ses plaintes, lui suggérant plutôt de s’adresser directement au procureur de la République. « Reçu par le commandant, ce dernier, après lecture de mes plaintes, a refusé de les enregistrer et m’a demandé de saisir directement le procureur de la République », a-t-il affirmé dans une note publique diffusée ce mardi.
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Pape Abdoulaye Touré considère cette attitude comme une violation de la loi et une atteinte à un droit garanti par la Constitution sénégalaise. « Le refus de recevoir une plainte régulièrement formulée constitue une atteinte au droit d’accès à la justice, droit garanti par la Constitution, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques », a-t-il rappelé. Selon lui, cette situation n’est pas un cas isolé, mais le symptôme d’un dysfonctionnement plus profond dans le traitement des plaintes citoyennes. Après plusieurs démarches restées sans suite auprès du tribunal de Dakar, de celui de Pikine-Guédiawaye, de la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) et de la Sûreté urbaine, M. Touré affirme avoir reformulé ses plaintes et les avoir déposées directement au parquet de Dakar.
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« Mes dossiers sont fondés, circonstanciés et étayés par des preuves matérielles », précise-t-il, évoquant des éléments tels que des identités, numéros de téléphone, captures d’écran et vidéos. Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a encore été donnée par la gendarmerie nationale ni par le ministère de la Justice.


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