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Le cambriolage violent qui a secoué Saly Portudal dans la nuit du 5 au 6 août 2025 connaît un rebondissement judiciaire majeur. Selon L’Observateur du vendredi 8 août, le procureur de Mbour a dessaisi la police locale au profit de la Brigade de recherches de Saly, jugée plus apte à mener à bien l’enquête. Dix-huit individus sont actuellement dans le collimateur des enquêteurs, certains ayant été formellement identifiés grâce aux images issues des caméras de surveillance de la résidence. Dès leur prise en main du dossier, les gendarmes de la Brigade de recherches se sont rendus sur les lieux pour les constatations d’usage et l’audition des témoins, parmi lesquels les cinq vigiles et deux filles de Lydia Assani présentes lors du drame.
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braquage armée
Aux alentours de 2 heures du matin, un commando encagoulé, armé de machettes, fusils et couteaux, a fait irruption dans la villa, profitant de l’absence de la propriétaire. Après avoir maîtrisé et ligoté les vigiles, les malfaiteurs se sont introduits dans les chambres, terrorisant les occupants. Une fillette de sept ans a été contrainte de révéler l’emplacement d’un coffre-fort contenant plus de 10 millions de francs CFA et des bijoux. Selon les témoignages recueillis, cinq assaillants se sont ensuite introduits dans la chambre de la fille adoptive de 28 ans, l’agressant sexuellement à plusieurs reprises, y compris dans la cave de la maison. Le groupe a quitté les lieux avec des objets de valeur et le véhicule familial, retrouvé quelques heures plus tard abandonné à Nguékokh. En état de choc, les victimes ont rapidement prévenu Lydia Assani, déclenchant l’arrivée des forces de l’ordre. L’enquête se poursuit pour interpeller les suspects identifiés et mettre la main sur les autres membres du commando.
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