Motif ? Le ministre par ailleurs maire de Thiadiaye invoque une clause de conscience et d’équité sociale. « J’ai décliné l’offre très courtoise du médecin chef de district pour l’excellent travail effectué pour la préservation de la santé de nos populations », a-t-il d’emblée déclaré. Il s’explique : « Ce n’est pas par méfiance ou par peur de vaccin, car je me suis vacciné toute ma vie. Certaines parties de mon corps en portent les stigmates. Mais je pense simplement que le vaccin ne doit pas être ni une arme idéologique ou diplomatique encore moins un instrument approfondissant davantage la cassure entre les citoyens, les riches et les pauvres, les élus et les électeurs, les gouvernants et les gouvernés », a déclaré l’ex ministre limogé lors du dernier remaniement. Dans les colonnes de Le Quotidien, il invoque la clause de conscience qui l’empêche de prendre une dose de vaccin, en sa qualité de maire ou d’autorité, alors que la population qui l’entoure reste vulnérable à l’infection. « Comment regarder demain mon conseiller municipal dans le blanc des yeux, la conscience apaisée, mon épouse, mes enfants, les agents municipaux, les populations qui m’ont élu », s’interroge-t-il. Non sans préciser qu’il préfère attendre le vaccin pour tous. Et, ce au nom de l’équité sociale.