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Une scène de violence familiale a secoué la commune de Thiénaba. Tout est parti d’une dispute conjugale , en rentrant du travail, A. Dieng découvre son enfant en pleurs. Son épouse lui assure que le petit aurait été corrigé par sa belle-sœur, A. Mbaye. Hors de lui, A. Dieng se rend aussitôt chez cette dernière pour demander des explications. Mais la confrontation tourne mal : il s’en prend physiquement à sa belle-sœur, la frappant violemment dans sa propre cuisine. Face à cette agression, A. Mbaye appelle ses deux frères, S. et M. Mbaye, établis à Chérif Lô.
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Violence-conjugale (illustration)
Ceux-ci accourent aussitôt et, trouvant A. Dieng assis dans la cour, décident de venger leur sœur. Ils s’acharnent sur lui jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Evacué d’urgence à l’hôpital, un certificat médical constatera une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. Le différend familial se transporte ensuite devant la justice. A. Dieng dépose plainte à la gendarmerie de Thiénaba pour coups et blessures volontaires. Interpellés et placés sous mandat de dépôt, les deux frères comparaissent devant le Tribunal d’instance de Thiès. À l’audience, ils contestent les faits, niant toute agression.
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Leur beau-frère maintient cependant sa version , « Ils m’ont battu jusqu’à ce que je perde connaissance. Sans les voisins, ils allaient me tuer », soutient-il, réclamant 800 000 FCFA de dommages et intérêts. Le procureur, considérant les faits établis, a requis l’application stricte de la loi. Le tribunal a finalement déclaré S. et M. Mbaye coupables et les a condamnés à une amende de 50 000 FCFA avec sursis, assortie du paiement de 200 000 FCFA de dommages et intérêts à la victime.