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Alioune Tine réclame la tête du directeur des élections, Thiendella Fall

Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, sonne l'alarme et réclame des mesures cruciales pour préserver la démocratie au Sénégal. Il appelle au limogeage de Tanor Thiendella Sidy Fall, Directeur des Élections, et souligne la nécessité de restaurer la transparence du processus électoral. 
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Alioune Tine estime que la décision de justice ignorée par le Directeur Général des Élections, Tanor Thiendella Sidy Fall, justifie son limogeage. Selon M. Tine, cette action discrédite le processus électoral et s'oppose aux principes démocratiques fondamentaux.

« En refusant d’appliquer une décision de justice, le Directeur Général des Élections s’est discrédité et devrait être limogé », a posté Alioune Tine sur Twitter/X.

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  • Une opposition fragilisée face au pouvoir
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Lors d’une conférence de presse ce jeudi à Dakar, Me Pierre-Olivier Sur, coordonnateur du pool d’avocats de l’ancien président Macky Sall, a tenté de clarifier la controverse autour des « dettes cachées ». Selon lui, le problème n’est pas la dette en elle-même, mais les rapports qui restent confidentiels.

M. Tine déplore également la faiblesse de l'opposition face à un pouvoir qu'il perçoit comme dominant dans le rapport de force politique. Il met en avant les obstacles auxquels elle est confrontée, créant un climat politique problématique en vue des prochaines élections présidentielles.

« Un rapport de force en sus d'un parti pris qui est en train d’empoisonner le processus électoral d’une présidentielle, la plus problématique de l’histoire politique ».

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  • Reculs dans la transparence électorale

Alioune souligne les reculs notés dans la transparence du processus électoral. Il rappelle l'importance historique du respect des droits de l’opposition, ainsi que la tradition de nommer des figures non partisanes, indépendantes et compétentes pour garantir un processus électoral libre, équitable et apaisé.

« Le régime actuel est en train de mettre un terme à un cycle démocratique démarré difficilement avec le code consensuel de 1991, qui n’a cessé d’être renforcé avec la création de l’Onel en 97 dirigé par un général et le ministère de l’intérieur dirigé par un général. Ce cycle nous a permis de réaliser l’alternance de 2000. Wade a poursuivi cette tradition en nommant à la tête du ministère de l’Intérieur une personne non partisane, indépendante et compétente. La raison est simple, rassurer l’opposition sur un processus électoral libre, équitable apaisé et susciter la confiance des acteurs. C’est cette tradition démocratique fondée sur le respect des droits de la minorité, la concession consistant à nommer une personne non partisane, indépendante et compétente. La raison est simple, rassurer l’opposition sur un processus électoral libre, équitable apaisé et susciter la confiance des acteurs. C’est cette tradition démocratique fondée sur le respect des droits de la minorité, la concession consistant à nommer une personne indépendante répond à cette préoccupation », a jugé M. Tine.

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  • Le chemin vers une solution

Pour voir le bout du tunnel, l'ancien patron de la Rencontre Africaine des Droits de l'Homme (RADDHO) propose la tenue d'un dialogue visant à trouver un « minimum d'accord ». Ce dialogue permettrait de rétablir la confiance entre les acteurs politiques et de restaurer un processus électoral équitable et apaisé. Selon M. Tine, il incombe au président Macky Sall de prendre la responsabilité de ce processus, étant lui-même le bénéficiaire de la tradition démocratique établie par ses prédécesseurs.

  • Une réaction face aux entraves rencontrées par l'opposition
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La réaction d'Alioune Tine fait écho aux déboires du député Ayib Daffé, représentant d'Ousmane Sonko. En effet, M. Daffé s'est vu refuser à plusieurs reprises l'accès aux fiches de collecte des parrainages auprès de la Direction Générale des Élections.

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