Le chanteur Wally Ballago Seck devra à nouveau faire face à la justice. Libéré sous caution mais placé sous contrôle judiciaire, il est convoqué le 2 décembre prochain par le juge d’instruction du Pool Judiciaire Financier (PJF) pour une audition au fond, dans le cadre de l’enquête sur un présumé blanchiment de capitaux.
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Selon les éléments contenus dans le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), à l’origine de la procédure, des flux financiers estimés à plus de 5,5 milliards FCFA seraient au cœur des investigations. Wally Seck a été inculpé pour association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux, avant de verser une caution de 210 millions FCFA, ce qui lui a permis d’éviter la détention préventive. Son avocat a tenu à préciser que cette consignation ne constitue en aucun cas une reconnaissance de culpabilité, rappelant qu’en cas de non-lieu, les fonds devront lui être intégralement restitués. De son côté, l’artiste maintient fermement son innocence. Il soutient que la transaction jugée suspecte concerne exclusivement la vente d’un véhicule à un individu identifié comme Amadou Sall, considéré comme un acteur central du dossier.
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Face à l’ampleur médiatique de l’affaire, Wally Seck a dénoncé un « acharnement », déclarant qu’il n’avait rien à se reprocher. Il avait même annoncé une mise en pause de ses activités musicales, invoquant un climat nuisible à sa sérénité artistique et personnelle. Elle devrait permettre d’examiner les détails des mouvements financiers visés, déterminer la responsabilité réelle du chanteur dans cette affaire sensible et, éventuellement, orienter la suite de la procédure. En attendant, le chanteur reste soumis aux mesures de son contrôle judiciaire.


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