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Président Diomaye : "c'est un dialogue d’anticipation et non de réaction"

Les travaux du Dialogue national sur le système politique ont été officiellement lancés, ce mercredi 28 mai 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio.

Plusieurs personnalités politiques, des leaders religieux et coutumiers ainsi que de membres de la société civile ont participé au dialogue national qui a eu pour cadre la salle Ovale du Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Des dignitaires du régime de Macky Sall (2012-2024) ont fait le déplacement bien qu’officiellement l’Alliance pour la République (APR) a décidé de boycotter le dialogue national appelé de ses vœux par le président Faye.D’anciens ministres du régime sortant, notamment Abdoulaye Seydou Sow, Alioune Sow, Mamadou Diagne Fada Alioune, et d’anciens députés dont Moustapha Cissé Lo ont répondu à l’invitation.

Le dialogue national sur le système politique sénégalais, dont les travaux débutent ce mercredi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), est « un dialogue d’anticipation, non de réaction », a déclaré le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye .« J’ai engagé, en toute responsabilité, un dialogue national sur notre système politique. Un dialogue voulu, non subi. Un dialogue d’anticipation, non de réaction. Un dialogue que j’ai souhaité ouvert, sincère et rigoureusement structuré, pour interroger les mécanismes qui organisent notre vie politique et penser leur nécessaire transformation », a-t-il expliqué dans un message publié sur la plateforme « Jubbanti ».

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Le Sénégal, a-t-il rappelé, a hérité d’une architecture institutionnelle qui a servi de socle à la stabilité du pays. « Toutefois, dans un monde en mutation et une société en éveil, face à un peuple exigeant, cette architecture doit être repensée, ajustée, rénovée pour garantir la justice, renforcer la confiance en nos institutions et construire durablement la légitimité des dépositaires du pouvoir », a-t-il ajouté. Conscient des enjeux liés à cette problématique, Bassirou Diomaye Faye a souligné sa volonté de créer un cadre de concertation qui soit un « moment de paix », sans que ces discussions soient dictées par des contraintes politiques ou électorales.

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