Invité de l’émission politique de Walfadjri, le député et activiste Guy Marius Sagna est revenu sur les rumeurs de tensions entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Sans chercher à les nier, il a tenu à replacer la situation dans un cadre normal. « La divergence existe partout, même entre des frères de même père et de même mère, entre des jumeaux ou entre des frères dans la religion. C’est tout à fait normal », a-t-il affirmé, estimant que les désaccords font partie de toute organisation humaine.
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Une idée de présidence temporaire
Revenant sur la période précédant l’élection présidentielle, Guy Marius Sagna a révélé avoir proposé un plan de gouvernance provisoire au cas où Ousmane Sonko n’aurait pas pu se présenter. « J’avais mis sur la table que les candidats qui devaient se substituer à Sonko ne devraient pas rester plus de six mois sans régler les urgences du moment, et que leur mandat ne dépasse pas un an et demi », a-t-il expliqué. L’objectif, selon lui, était de corriger les “magouilles” institutionnelles ayant empêché Sonko de concourir, avant d’organiser des élections générales combinées. Mais cette proposition, a-t-il reconnu, « n’avait pas été bien accueillie ». « J’ai été mis en minorité, mais aujourd’hui, on se rend compte que des problèmes ne pouvaient que surgir. Diomaye devait être un président de transition », a insisté le député.
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“Des mauvaises langues ont semé la méfiance"
Le parlementaire a par ailleurs déploré le rôle de certains proches du pouvoir dans la détérioration du climat entre les deux figures du camp patriotique. « Certains ont dit à Diomaye que Dieu l’a élu président par l’intermédiaire de Sonko, pendant que d’autres disaient à Sonko que c’est lui qu’on a élu via Diomaye », a-t-il regretté. Malgré tout, Guy Marius Sagna appelle à la cohésion et à la lucidité politique. « Comme ce n’était pas clair dès le départ qu’il s’agissait d’une présidence de transition, ils doivent comprendre qu’ils sont condamnés à rester ensemble pour la durée de leur mission. La révolution n’est pas une réforme, mais un changement radical. Tout le monde doit se soumettre à cet idéal et travailler à consolider le tandem », a-t-il conclu.


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