RDC : sentences diverses pour des militaires après le massacre de Goma
03 octobre 2023 à 09:38Après un procès qui n'a pas permis de répondre à toutes les questions sur les circonstances de la tuerie de plus de 50 personnes le 30 août dernier à Goma, la justice militaire a tranché.Guerre en RDC
Un officier de la garde républicaine, le principal accusé, le colonel Mike Mikombe a été condamné à mort lundi, trois autres militaires à dix ans de prison et deux ont été acquittés.
Durant le procès, le colonel Mike Mikombe, a fait savoir qu'il avait été induit en erreur par le commandant de la 34e région militaire qui présentait les individus qui manifestaient contre la Monusco comme étant des supplétifs des rebelles du M23 et de l'armée rwandaise.
goma RDC
PUBLICITÉ
De leur côté, les avocats des condamnés qui avaient plaidé l'acquittement ont dénoncé des faits dénaturés et tripatouillés par le ministère public. Ils ont annoncé leur intention de faire appel.
Le chroniqueur Ameth Ndoye a été inculpé par le Doyen des juges d’instruction pour offense au chef de l’État et diffusion de fausses nouvelles. Si le parquet avait requis son placement sous mandat de dépôt, le juge a finalement opté pour un contrôle à distance par bracelet électronique.
Jugées devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, une élève de 23 ans et sa mère ont été reconnues coupables de violation des règles d’inhumation, après avoir enterré un fœtus derrière leur maison à Yeumbeul Sud. Le tribunal a écarté l’accusation d’avortement clandestin, faute de preuve d’intention volontaire.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) s’insurge contre la nouvelle procédure d’enregistrement des bénéficiaires du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP). L’organisation pointe une décision unilatérale du ministère de la Communication, prise en dehors du cadre légal prévu par le décret de 2021.
Après le massacre, le ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi avait indiqué que la Garde républicaine était intervenue en représailles du lynchage d'un officier par des adeptes de la secte Wazalendo. Selon des témoins, l'opération avait été lancée avant la mort du policier.
Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.