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Pédophilie : un homme de 38 ans arrêté après un viol sur une gamine de 4 ans

La police de Soavinandriana située au centre de Madagascar a procédé à l'arrestation d'un homme d'une trentaine d'années après la réception d'une plainte pour viol sur une fillette.
Viol d'un garçon illustration
Viol d'un garçon illustration

Suspecté du viol sur une fillette de 4 ans dans le district de Soavinandriana. L'homme en question un homme de 38 ans a avoué à la police avoir commis le crime. Il a été transféré au parquet, hier. L’examen médical réalisé au Centre hospitalier de référence du district (CHRD) dit que l’hymen et le périnée de la petite fille sont restés intacts.

Par contre, une douleur ano-rectale, un signe d’inflammation et une écorchure ont été constatés au niveau de l’autre orifice. Une pénétration anale a eu lieu, conclut le diagnostic. D'après l'enquête, le violeur connaît très bien la famille de la petite fille.

Ce mardi-là, il a rencontré les parents de la victime. Il est passé à la maison des parents de la jeune fille pour les saluer avant de poursuivre sa route à la recherche de patate douce chez une voisine, l’enfant aurait insisté pour l’accompagner. Il l’a alors emmenée.

Après cela, vers 17 heures, il l’a dirigée vers une maison abandonnée située au milieu du village. Une fois sur place, le trentenaire s’est adonné à ses actes bestiaux sur la gamine. Une adolescente est passée à ce moment-là et les a remarqués. Elle s’est alors approchée de la porte. Le pédophile s’est tout de suite relevé et s’est enfui.

Le témoin a ainsi avisé la mère de la fille de ce qu’elle venait d’assister. La femme s’est dépêchée de rejoindre la maison inhabitée. Elle n’y a trouvé personne. C’est à son retour qu’elle a croisé sa fille qui n'a pas hésité à tout lui raconter. Choqué, son père a cuisiné l’auteur de la monstruosité. Ce bourreau a, dans un premier temps, nié le crime. Il l’a avoué après avoir reçu du père de l’enfant un coup de tête.

Soumis au feu roulant des questions de la police, le même responsable a raconté : « Je lui ai demandé de s’exhiber devant moi quand nous sommes arrivés dans la maison. Voir sa nudité m’a plongé dans la tentation ». « C’est la première fois que j’ai abusé d’elle. Je l’ai toujours considérée comme ma petite sœur. J’admets que ce que j’ai fait est impardonnable. Je sais également que violer, surtout un enfant, est interdit par la loi », regrette-t-il. Une enquête a été ouverte à la suite de la plainte de la mère de l’enfant. 

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