Le Sénégal entend franchir une nouvelle étape dans la gestion de ses ressources minières. Lors de la cérémonie d’ouverture du SIM Sénégal 2025, qui se tient du 4 au 6 novembre à Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye a défini une vision claire : transformer les richesses du sous-sol en véritables moteurs de croissance et d’autonomie économique. « Nous voulons bâtir des industries de transformation robustes, capables de raffiner, de valoriser et d’intégrer nos minerais dans les chaînes de valeur nationales, africaines et mondiales », a déclaré le chef de l’État, inscrivant son discours dans le cadre de l’Agenda de transformation économique 2050. Cette vision repose sur un principe clé : ne plus se limiter à l’extraction, mais faire des ressources minérales des leviers stratégiques de souveraineté, de résilience sociale et de durabilité. « Il ne s’agit plus seulement d’extraire nos richesses, mais de leur faire parler le langage du progrès, de la connaissance et du bien-être collectif », a ajouté le président Faye.
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Une gouvernance minière fondée sur la transparence
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une gouvernance exemplaire dans le secteur minier, fondée sur la transparence et la redevabilité. « Chaque contrat, chaque investissement, chaque retombée doit être placé sous le sceau de la transparence, de la traçabilité et de la responsabilité », a-t-il soutenu. Dans cette dynamique, le gouvernement a engagé une révision du Code minier, afin d’instaurer une fiscalité plus équitable et une redistribution plus juste des revenus issus de l’exploitation. Cette réforme, selon le président, répond à « une exigence morale et républicaine » visant à faire du secteur minier un pilier du développement durable et de la cohésion sociale.
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Responsabilité sociale et environnementale des entreprises
Bassirou Diomaye Faye a également appelé les acteurs du secteur à adopter une démarche éthique et responsable. « Aucune mine ne doit prospérer là où l’humain décline, et aucun projet ne doit se développer au détriment des générations futures », a-t-il averti, insistant sur le respect des normes environnementales, de la sécurité au travail et des droits humains. Le président a invité les entreprises minières à renforcer leur ancrage territorial, à impliquer les communautés locales et à contribuer activement au développement des zones d’exploitation. « Il ne serait pas acceptable que les investissements prospèrent dans des zones où les populations locales demeurent dans la précarité », a-t-il martelé. En clôture de son discours, le président Faye a réaffirmé son ambition de faire du secteur minier un modèle de bonne gouvernance et un moteur de prospérité partagée, au service de toutes les générations.


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