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Le CUDIS accuse Macky

Le Cadre unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) élève la voix face à l'interdiction des marches. Le CUDIS demande à Macky Sall à contribuer avec l’État du Sénégal à faire respecter les droits des citoyens.
Le président Macky Sall a reçu le Cudis au Palais (1)
Le président Macky Sall a reçu le Cudis au Palais (1)

Le Cadre unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) ne mâche pas ses mots. Le Secrétaire général du CUDIS, Dr Cheikh Gueye, qui tire la sonnette d’alarme face à la tension latente dans le pays, tient à rappeler que « le Sénégal est un pays qui a une tradition de stabilité » et qu’il « a toujours été considéré comme une vitrine démocratique. »

Mais, « surtout que nous sommes tous parents et qu’il ne faut pas que les disputes politiques soient des raisons de déstabilisation de notre pays », a-t-il insisté. Par conséquent, a-t-il lancé : « il ne faut pas que la politique et les disputes politiques soient des raisons de déstabilisation de notre pays. »

Or, déplore-t-il, repris par Vox populi, « nous l’avons fait depuis mars 2021. Depuis lors, nous avons initié pas mal d’activités, des médiations. » Il poursuit : « nous avons rencontré des acteurs politiques. Mais, je vois qu’à chaque fois, il y a des tensions. Il faut le dire et le redire. »

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Avant d’interpeller le Président Macky Sall : « il est le garant de nos institutions mais aussi garant de la paix sociale. Il doit contribuer avec l’État du Sénégal à faire respecter les droits des citoyens. »

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2025-10-13T14:49:20+00:00
Le juge Idrissa Diarra du Pool judiciaire financier a validé ce lundi la caution solidaire de 240 millions de francs CFA proposée par l’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, et son épouse, Aïssata Sall. Cette décision ouvre la voie à une possible mise en liberté du couple, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire liée à des soupçons de blanchiment de capitaux.

Parmi ces droits, a dit Dr Cheikh Gueye, « il y a effectivement le droit à la marche, le droit de manifestation. » D’où l’inquiétude du Cudis : « nous voyons que depuis quelques semaines, il y a beaucoup d’arrestations et d’interdictions de marche. Ceci n’est pas acceptable et ne favorise pas la stabilité de notre pays ».

Le leader de Pastef, Ousmane Sonko a adressé des correspondances aux organisations de défense de droits de l’homme, « pour les sensibiliser sur tous les cas d’agression dont ils font l’objet depuis des années ».

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